France

Pourra-t-on bientôt utiliser les titres-restaurants les dimanches et jours fériés ?

Le syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide (Snarr) souhaite que les titres-restaurants puissent désormais être utilisés les dimanches et les jours fériés, une mesure « gagnante-gagnante » selon le syndicat.

Dans le cadre d’une concertation organisée par le gouvernement sur une potentielle réforme de l’utilisation des titres-restaurants, le Snarr a organisé, en partenariat avec l’institut Odoxa, un sondage, pour interroger les Français sur cette idée.

Des Français favorables à l’assouplissement des règles

Sans surprise, « deux Français sur trois sont favorables à cette proposition ». 67 % d’entre eux souhaitent un assouplissement des règles d’utilisation de ces titres, qui sont devenus selon le syndicat un « outil budgétaire et social pour les Français, bien au-delà du simple avantage salarié ».

Parmi eux, ce sont « les 35-49 ans (78 %), les CSP- (76 %) et les habitants de l’agglomération parisienne (71 %) » qui sont les plus favorables à cette mesure.

L’intérêt de cet assouplissement : 32 % des Français assurent selon le syndicat que permettre aux titres-restaurants d’être utilisés les dimanches et jours fériés les pousserait à aller plus souvent au restaurant, et ainsi à soutenir le secteur.

Une mesure gagnante-gagnante

Pour Esther Kalonji, déléguée générale du Snarr, « les Français sont attachés aux titres-restaurants autant qu’à leur liberté dans l’usage qu’ils souhaitent en faire ». Elle assure que cette mesure permettrait de donner « un peu d’air pour un secteur qui n’a toujours pas retrouvé ses fréquentations d’avant Covid et qui subit depuis des mesures chaque année plus pénalisantes ».

Notre dossier sur la restauration

Elle évoque notamment la question d’utilisation des titres-restaurants en grande surface, une mesure plébiscitée par la majorité des Français, mais qui selon elle pèse sur la restauration. Elle propose donc d’atténuer cette situation en mettant en place cette « mesure de bon sens et qui ne coûtera rien aux finances publiques ». Une mesure gagnante-gagnante qui devrait trouver le soutien des Français, alors que le pouvoir d’achat est toujours en berne.