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Ouragan mortel, Israël frappe Gaza, budget en débat : Info en 2 minutes

L’ouragan Melissa, rétrogradé en catégorie 3, a déjà causé la mort de trois personnes en Jamaïque, trois autres en Haïti et une en République dominicaine. Au moins 50 Palestiniens, dont 22 enfants et plusieurs femmes et enfants, ont été annoncés morts mercredi par la Défense civile à Gaza en raison de frappes israéliennes.


Vous avez manqué les informations de ce début de matinée ? Voici un récapitulatif pour vous aider à y voir plus clair et à briller à la machine à café.

L’ouragan Melissa poursuit sa route dévastatrice et meurtrière. Ce puissant cyclone se dirige vers Cuba, où il devrait toucher terre tôt ce mercredi après avoir sévèrement frappé la Jamaïque, qualifiée de « zone sinistrée » par les autorités. La tempête a toutefois été rétrogradée au niveau 3 sur une échelle de 5 après son passage sur les terres jamaïcaines, ce qui a affaibli ses vents. Avant même de toucher terre mardi en Jamaïque, l’ouragan – avec des vents atteignant près de 300 km/h – a causé la mort de trois personnes dans cette île, ainsi que de trois autres en Haïti et d’un en République dominicaine. Malheureusement, le bilan est très loin d’être définitif.

Bien que Donald Trump souhaite toujours y croire – affirmant que « rien » ne le compromettrait – l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a reçu un coup dur depuis mardi. En effet, il se trouve dans une situation plus que précaire. La Défense civile à Gaza a annoncé mercredi la mort d’au moins 50 Palestiniens, « dont 22 enfants et plusieurs femmes et enfants » dans des frappes israéliennes toujours en cours. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a ordonné ces frappes « immédiates », accusant le Hamas de violer le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre. Pour sa part, le mouvement islamiste palestinien a démenti avoir attaqué les troupes israéliennes, affirmant réaffirmer son engagement envers l’accord de cessez-le-feu.

Le bras de fer continue autour du budget à l’Assemblée nationale. D’un côté, le gouvernement souhaite faire adopter un texte avant la fin de l’année, tandis que le PS entend en profiter pour imposer sa vision économique. Après avoir obtenu la suspension de la réforme des retraites, les socialistes comptent obtenir de Sébastien Lecornu la mise en place de la taxe Zucman. Cependant, le gouvernement refuse d’entendre parler de cette taxe sur les hauts patrimoines. Le dirigeant du PS, Olivier Faure, joue donc la carte de l’ultimatum : soit l’exécutif revoit sa position, soit il s’expose à la censure. Les négociations sur le budget demeurent donc particulièrement difficiles pour le locataire de Matignon.