Orlando confirme que Dalida et François Mitterrand ont eu une liaison
«Oui, il y a eu quelque chose. » Invité de Michel Drucker ce dimanche dans « Vivement dimanche ! » sur France 3, Orlando, le frère de Dalida, a révélé que sa sœur avait bien eu une relation avec François Mitterrand, confirmant une rumeur qui a traversé quatre décennies. Si, l’an dernier, auprès de L’Obs, le producteur se bornait encore à déclarer : « Elle a toujours considéré Mitterrand comme un ami, il n’a jamais cessé de la séduire », il estime désormais que « le temps passe » et que le moment est venu de dissiper le flou.
« Autant que ce soit moi qui l’ai vécu qui le dise, plutôt que les fameux biographes qui inventent, qui écrivent tout alors qu’ils ne savent rien et veulent réécrire la vie de Dalida à leur manière », a déclaré Orlando dans l’émission dominicale.
« Mitterrand avait tous les culots »
Il a ainsi précisé que la chanteuse et l’homme politique se connaissaient « depuis dix ans », avant l’accession de Mitterrand à l’Elysée en 1981. « Personne ne s’en est offusqué ni ne posait de question. Il était [alors] président du Parti socialiste. Le jour où il est devenu président, cela a affolé les médias, ils ont découvert cette histoire, a raconté Orlando. Cela n’était pas très agréable parce qu’il y avait la famille et tout ça. Et Dalida s’était mise à leur place. »
Le producteur a ajouté que celui qui fut chef de l’Etat de 1981 à 1995 « avait tous les culots » et continuait de se rendre régulièrement chez l’artiste, rue d’Orchampt, dans le 18e arrondissement de Paris. « Il sonnait à n’importe quelle heure. Les services secrets qui étaient avec lui perdaient la tête », avance-t-il.
« Je lui en voudrai toujours »
Et de narrer comment Dalida a été réveillée un matin aux aurores par des bruits de travaux destinés à installer des réverbères dans cette petite rue de Montmartre jusque-là si sombre, parce que les services secrets avaient « peur d’un attentat » visant le président lors d’une de ses visites impromptues. « Les voisins de l’époque ont dit : « Grâce à Dalida, on a eu la lumière » », a souri Orlando.
Quelques instants plus tard, il affichait une mine plus grave en évoquant l’absence de François Mitterrand aux funérailles de sa sœur en 1987 : « Il n’est venu ni à la maison ni à [l’église de] la Madeleine ». « Je lui en ai voulu et je lui en voudrai toujours vu l’amitié qu’ils avaient, vu comme Dalida a risqué sa carrière et ses amis pour s’engager vis-à-vis de lui, elle qui ne s’était jamais engagée… », a-t-il déploré.