France

Océan atlantique : Plus de 6 tonnes de cocaïne saisies par la Marine au large des côtes africaines

Une saisie d’une ampleur exceptionnelle. Samedi, un bâtiment de la Marine nationale française a intercepté 6.386 kg de cocaïne sur un navire de pêche, au large des côtes africaines, a annoncé ce dimanche la préfecture maritime de l’Atlantique dans un communiqué.

La drogue saisie a été transbordée et détruite. © Etienne Clerc/Marine Nationale/Defense
La drogue saisie a été transbordée et détruite. © Etienne Clerc/Marine Nationale/Defense - © Etienne Clerc

Sous la direction du préfet maritime de l’Atlantique et du procureur de la République de Brest, l’office antistupéfiants (Ofast) avait sollicité l’intervention de la Marine nationale, « à la lumière d’informations transmises » par différents services de renseignement internationaux.

Deux navires, deux hélicoptères et un drone

Les équipes du porte-hélicoptères Mistral et de la frégate Surcouf de la Marine nationale, soutenue par deux hélicoptères Dauphin et Cougar et un drone de l’unité, sont alors intervenues sur le navire de pêche d’une vingtaine de mètres, immatriculé au Guyana (Amérique du Sud).

Les équipes du porte-hélicoptères Mistral et la frégate Surcouf ont abordé le navire pour le contrôler. ©Jonathan Bellenand
Les équipes du porte-hélicoptères Mistral et la frégate Surcouf ont abordé le navire pour le contrôler. ©Jonathan Bellenand - ©Jonathan Bellenand

Conduite au large des côtes africaines, « l’opération a été lancée avec l’accord de l’État du pavillon, en application de l’article 17 de la Convention des Nations unies contre le trafic illicite de stupéfiants et substances psychotropes. »

Marchandise détruite

D’une valeur marchande estimée à près de 371 millions d’euros, la marchandise a été transbordée sur le bâtiment, pour y être détruite conformément à la décision prise par le parquet de Brest. Ce « résultat exceptionnel » illustre « l’efficacité de l’action de l’État français en mer dans le cadre de la protection des frontières extérieures et de la lutte contre la criminalité organisée », estime la préfecture maritime.

Pour rappel, la Marine nationale déploie de façon quasi permanente un à deux bâtiments français appuyés par un avion de patrouille maritime dans le golfe de Guinée dans le cadre de l’opération Corymbe.