France

Nouvel an : Bruno Retailleau juge que les voitures brûlées sont le fruit d’un « ensauvagement »

Le terme, très utilisé depuis plusieurs années par les politiques d’extrême droite, ne fait pas peur à Bruno Retailleau. Le ministre de l’Intérieur a parlé « d’ensauvagement » au moment de faire le bilan des violences de la nuit du Nouvel an.

Près de 1.000 véhicules ont été incendiés et plus de 400 personnes ont été interpellées en France lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, a indiqué mercredi Bruno Retailleau. « Nous n’avons pas le droit de nous résoudre à ce décompte annuel, toujours trop lourd, écrit le ministre dans un communiqué. Ces violences sont le produit d’un ensauvagement. »

Un bilan

Le ministre de l’Intérieur a dénoncé les actes de « de lâches, des voyous qui s’en prennent aux biens des Français souvent modestes, qui n’ont pas les moyens de protéger leur véhicule dans des parkings privés. »

« Plus de 90.000 policiers et gendarmes » étaient mobilisés pour cette nuit de la Saint-Sylvestre où de « nombreux usages de mortiers ont été relevés », déplore Bruno Retailleau, citant notamment le cas d’un enfant de deux ans blessé au visage par un tir de mortier à Lyon.

Un programme

Bruno Retailleau a profité de ce bilan pour adresser un message politique. Face à cette « violence gratuite et endémique », « la réponse sécuritaire est essentielle » mais « ne saurait être suffisante », a-t-il ainsi poursuivi, en appelant à une « réponse judiciaire à la hauteur ».

« Avec Gérald Darmanin, nous avons aujourd’hui l’opportunité, et la responsabilité, d’engager enfin, ensemble, la bataille contre l’impunité », dit-il encore.