France

Nice : Vomissements, panique… Des vols chahutés et déroutés à cause de la tempête Larisa

Les vents très violents de la tempête Larisa n’ont pas fait qu’attiser les flammes de huit feux de forêts, ce week-end, sur la Côte d’Azur. Ils ont aussi semé la pagaille dans le trafic de l’aéroport de Nice. La plateforme indique ainsi à 20 Minutes que la météo a entraîné, entre vendredi et samedi, vingt et une annulations de vols, vingt-trois déroutages mais aussi 36 « remises de gaz ». Une procédure appliquée par les pilotes lorsqu’ils annulent leur approche au dernier moment, les conditions d’un atterrissage n’étant pas réunies. Avec parfois quelques sueurs froides, comme ça a été notamment le cas pour un vol Air France entre Paris et Nice, censé atterrir vendredi à 14h30.

« C’était la panique totale », a raconté à Nice-Matin une ancienne hôtesse présente dans l’avion. « Les gens et les enfants hurlaient. Il y a eu des vomissements. Des gens se sont évanouis. J’étais sûre de mourir. J’ai envoyé des messages d’adieu à mes proches », a témoigné une autre passagère. Selon elle, le commandant de bord aurait ainsi tenté d’atterrir à trois reprises, avant d’y renoncer et de partir finalement vers Montpellier.

« Poussée maximale de réacteurs »

Une procédure tout à fait « normale », selon Philipe Lacroute, porte-parole des opérations aériennes d’Air France. « D’un seul coup, les moteurs repartent : on passe d’une situation de descente, à une remontée avec poussée maximale de réacteurs. C’est un changement d’état auquel ne sont pas forcément habitués les clients. Je comprends que les gens aient pu être inquiets, parce qu’ils ne savent pas ce qu’il se passe et q’ils n’ont pas les mêmes informations que l’équipage », a expliqué le responsable au quotidien régional.

D’après un porte-parole de l’aéroport, le vent, qui a surtout impacté le trafic aérien samedi, « changeait rapidement de sens et générait des cisaillements », un « phénomène qui perturbe les atterrissages en faisant bouger l’avion ».