France

Municipales 2026 à Marseille : Stéphane Tapie ne pourrait pas s’allier à Marine Le Pen

Stéphane Tapie a évoqué un possible avenir politique à l’approche des élections municipales et a déclaré que « Il y en a beaucoup qui aimeraient m’avoir dans leur équipe ». Il a également mentionné qu’il ne ferme pas la porte à une candidature sous l’étiquette RN si Marine Le Pen est d’accord avec son analyse sur la lutte contre le narcotrafic.


Un rapprochement qui peut surprendre certains. Dans une interview vidéo accordée à Yahoo, Stéphane Tapie, fils de Bernard Tapie, a abordé un potentiel avenir politique à l’approche des élections municipales. À Marseille, son profil attire de nombreuses convoitises : « Il y en a beaucoup qui aimeraient m’avoir dans leur équipe », confie-t-il. Toutefois, selon lui, une seule personne s’est déclarée publiquement, Marine Le Pen.

« Quand elle me fait contacter pour que l’on se rencontre, je ne suis pas du tout interloqué », explique ce quinquagénaire, qui raconte avoir partagé un repas avec la tête de file du Rassemblement national ainsi qu’avec Jordan Bardella.

### Les deux Le Pen, « ça n’a rien à voir »

L’engagement politique de Bernard Tapie, décédé en 2021, était toutefois marqué par une aversion pour Jean-Marie Le Pen et son parti. Le débat télévisé houleux entre les deux hommes a marqué les esprits.

Les générations suivantes pourraient-elles mettre fin à cette rivalité ? « Intellectuellement, ça n’a rien à voir entre le père et la fille. Ils ne véhiculent pas les mêmes idées, pas les mêmes haines », précise Stéphane Tapie.

Paradoxalement, la disparition des deux hommes a rapproché leurs descendants. « C’est une des premières à m’avoir envoyé un SMS quand mon père est mort. Elle a été ultra-sincère. Du coup, j’ai été pas loin d’être le premier à lui envoyer un SMS quand son papa est également parti », raconte-t-il.

### S’attaquer aux trafics

Stéphane Tapie ne ferme pas la porte à une candidature sous l’étiquette Rassemblement national, mais il souhaite surtout que tout projet prenne en compte sa priorité : la lutte contre le narcotrafic. « Est-ce que je pourrais y aller pour Marine Le Pen ? Si elle est d’accord avec mon analyse, oui. Mais est-ce que je pourrais y aller avec Benoît Payan [maire DVG] ou Martine Vassal [candidate de la droite et du centre] ? Oui, j’irais avec ceux qui sont le plus proches de ce que je dis », assure-t-il.

« Ce n’est pas le dossard qui m’intéresse, c’est pour quoi faire. Avoir une écharpe tricolore, je n’en ai rien à faire », défend Stéphane Tapie. « Cette ville, je l’aime d’amour. Marseille, si tu veux vraiment faire quelque chose pour cette ville, il faut t’attaquer à la DZ Mafia et aux dealers ».