Mondiaux de cyclisme : Le prodige belge Remco Evenepoel sacré, Christophe Laporte vice-champion du monde… Revivez la course en direct

Remco, tout en décontraction : « On a vraiment couru en équipe. Peu importe qui, mais on voulait ramener le maillot à la maison. Wout [van Aert] avait pour consigne d’attendre de sprinter, moi je pouvais attaquer plus tôt. C’est ce que j’ai fait. »
Wout van Aert, à l’origine de la rébellion du peloton, finit au pied du podium. Evenepoel a mis 2 minutes et 21 secondes au reste du monde.
Mais quel final de dingos ! Tout s’est joué au sprint et Christophe Laporte règle le peloton !
Et le quatuor de poursuivants va se faire avoir !
08h42 : EVENEPOEL CHAMPION DU MONDE !!!
1 km : LA FLAMME ROUGE POUR LE BELGE BONDISSANT
A part « bravo Remco ! »
Ils vont être quatre pour deux places sur le podium.
Lutsenko fait tout pour garder sa médaille d’argent, mais Jensen, Rota et Schmid le talonnent.
C’est bien hein ! Mais bon, quand on a mangé du foie gras, difficile de repasser aux rillettes.
Mais même une pie géante ou un émeu carnivore ne parviendra pas à ruiner les rêves de Remco Evenepoel, actuellement dans la dernière ascension du Mount Pleasant et visiblement frais comme un gardon.
Il est menacé par le quatuor composé d’Eenkhoorn, Jensen, Rota et Schmid, qui ne compte que 19 secondes de retard.
Il va devenir le premier Belge champion du monde depuis Philippe Gilbert en 2012. En s’imposant dans la Vuelta, « le Petit Cannibale » avait déjà mis un terme à 44 ans d’insuccès de son pays dans un grand Tour, depuis la victoire de Johan de Muynck dans le Giro 1978.
Le Belge compte 45 secondes d’avance sur Lutsenko. Le peloton des favoris est à 2 minutes 25.
Et bien, il n’y aura sans doute pas de médaille aujourd’hui. A moins d’une bonne surprise signée Romain Bardet.
Deux semaines après son sacre à la Vuelta, le Belge va devenir champion du monde au terme d’une saison qui l’aura aussi vu gagner Liège-Bastogne-Liège. Le miraculé du Tour de Lombardie 2020 a définitivement tenu les promesses nées de ses jeunes années de coureur prodige.
Derrière le jeune Belge de 22 ans, on se bat pour les places d’honneur.
Mais comme il est facile !!!
C’est bien beau d’avoir des stratégies pré-établies, mais les coups de boutoir tricolores, notamment celui de Florian Sénéchal, ont permis à Remco Evenepoel de se retrouver dans un fauteuil.
Bon, Evenepoel et Lutsenko ont dit « au revoir » à leurs collègues. Quatre poursuivants tentent de chasser le binôme belgo-kazakh: Eenkhorn, Jensen, Rota et Schmid. Non, il n’y a pas de Français.
Je ne vais pas écrire que Julian Alaphilippe a déjà perdu son maillot arc-en-ciel mais… Ah si, je l’ai écrit.
33 km : 6 secondes d’avance pour le duo de tête
Alors qu’on est à deux tours de l’arrivée. Le jeune Belge a profité d’un faux plat pour fausser compagnie au reste du groupe du tête. Seul le Kazakh Lutsenko a suivi.
Et Bardet reste dans sa roue. C’est bon mon Romain ça.
38 km : Attaque de Lutsenko dans le groupe de tête !
Moins d’1 minute et 10 secondes de retard pour le peloton avec tous les favoris (moins Evenepoel, toujours en tête).
Il était temps… Le peloton a repris 30 secondes et pointe à 1 minute 30 des coureurs de tête.
La Belgique et la France sont les nations les plus représentées dans le groupe de tête (trois coureurs chacune). Avec, on le répète, l’incroyable Remco qui est en train de faire une nouvelle fois cauchemarder son supposé leader van Aert.
Toujours plus de 2 minutes d’avance pour le groupe de tête, bien fourni. Trois Français y sont avec Bardet mais également Pacher et Sivakov. Seulement, le travail des Tricolores a aussi permis à Evenepoel de se retrouver dans ce groupe. Et quand on connaît le niveau du garçon…
A Innsbruck, l’Auvergnat avait été battu au sprint par Alejandro Valverde et s’était contenté de l’argent.
54 km : Le peloton est à plus de 2 minutes
Le coureur de la Groupama-FDJ est en cannes. Mais c’est Evenepoel qui fait la plus forte impression.
Soit un terrible sommet de 119 m (non, je n’ai pas oublié un chiffre) ! Je plaisante, mais c’est une montée d’1,1 km à 14% de moyenne. Les contre-attaquants sont revenus sur le groupe de tête. Avec Remco Evenepoel qui suit son bonhomme de chemin et qui pourrait faire très, très mal.
Le Bigourdan joue les patous en guidant ses brebis. Et pendant ce temps, les poursuivants ne sont plus qu’à 15 secondes du groupe de tête.
Dans ce peloton, on trouve le double champion du monde en titre Julian Alaphilippe, Wout van Aert et Tadej Pogacar.
Il n’y a plus que 8 hommes en tête dont Sivakov. Derrière à 40 secondes, un groupe de contre-attaquants dont Bardet, Pascher, Sénéchal, Quintana, mais surtout le feu-follet Evenepoel. Le Belge, récent vainqueur de la Vuelta, est visiblement bien décidé à jouer sa carte perso comme l’an dernier à Louvain.
Le Néerlandais faisait partie des outsiders, mais il n’a couru d’une trentaine de kilomètres, « détruit moralement ». Auparavant, le petit-fils de Raymond Poulidor avait fini la nuit (à l’heure australienne) au poste, après un étrange incident. Van der Poel aurait eu une altercation avec deux adolescentes de 13 et 14 ans dans son hôtel « l’une tombant au sol et l’autre étant projetée contre un mur, lui causant une petite égratignure au coude », selon la police. Le coureur a expliqué qu’il s’était énervé car des jeunes faisaient du bruit dans le couloir de l’établissement. Il passera mardi devant un tribunal. Sympa, le périple aux antipodes…
Allez, on va vivre ensemble les 77 derniers km de course. Nous sommes (de nouveau) dans le Mount Pleasant, la principale difficulté du parcours que les coureurs auront fait 12 fois à l’issue de la course. Devant, une échappée d’une quinzaine de coureurs qui a explosé dans la montée. La moitié a lâché mais le Français Pavel Sivakov est dans le groupe de tête. Le peloton des favoris est à moins de 2 minutes.
21h : Yo les cyclix ! Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas livé de vélo, ça commençait à nous manquer. Et on va la savourer, cette course en ligne des Mondiaux de cyclisme sur route, car la saison touche à son terme et on sera bien tristes de devoir attendre la fin du premier trimestre de 2023 pour vibrer à nouveau. Bref, la course. 260 bornes, 13 ascensions, dont une première de 7,5 km à 5,7 %. Le profil est clairement pour les puncheurs. Dit comme ça, on serait presque confiants pour Julian Alaphilippe, double champion du monde en titre, mais le Français a la poisse cette année et n’est pas vraiment au top de sa forme. Mais on le sait aussi capable de se sublimer le jour J, alors peut-être ? En face, la concurrence sera plus forte que jamais : la Belgique se pointe avec ses deux leaders, favoris, à condition que leur rivalité ne fasse pas tout capoter. N’oublions bien évidemment pas Tadej Pogacar, qui a sans doute envie de se racheter après la perte du Tour de France.>> Rendez-vous au lever du soleil pour le début du live