Mister France 2025 : « On n’est toujours pas au niveau du concours féminin », assure Mathieu Bedini
Il est considéré comme « l’idéal masculin français » parmi les trente et un candidats en compétition. Mathieu Bedini, 24 ans, a remporté samedi soir, l’élection de Mister France 2025, un an seulement après avoir entendu parler de l’existence de ce concours grâce au titre de Charles Stamper. Cet agent immobilier, également DJ, est revenu avec 20 Minutes sur ce qu’il l’a motivé à s’inscrire à cette élection et ce qu’il compte faire de cette écharpe.
Qu’est-ce que le concours Mister France représente pour vous ?
En fait, j’ai découvert l’élection en même temps que l’élection du précédent gagnant, Charles Stamper, également originaire d’Annecy. Je ne savais même pas qu’un concours existait également pour les hommes, à l’image des Miss.
Je ne me prédestinais pas du tout à ce type de défi personnel. D’un point de vue professionnel, ma carrière était déjà bien tracée après mes études de promotion immobilière. Mais en voyant Charles, je me suis senti concerné et je me suis dit »tiens, pourquoi pas ». Je me suis alors inscrit… Et me voilà aujourd’hui Mister France 2025 !
Qu’est-ce que ça fait d’être élu Mister France 2025 ?
C’est une grande fierté, un grand honneur de reprendre le flambeau de Charles. C’est aussi beaucoup d’émotion. Et puis, c’est aussi une très belle surprise. Je ne m’attendais pas du tout à arriver jusque-là même si je me suis beaucoup investi. A partir du moment où je me suis inscrit, j’ai tout donné pour obtenir le meilleur résultat. Mais j’étais très loin d’imaginer que j’allais réussir et remporter cette écharpe.
De quelles manières allez-vous utiliser votre titre pendant un an ?
J’aimerais mettre en lumière la cause environnementale que je défends, c’est-à-dire, la sensibilisation à l’écoresponsabilité, prendre conscience des petits gestes du quotidien qui peuvent être négatifs pour l’environnement et la santé humaine.
Pour ça, je travaille avec l’association l’Institut écocitoyen du pays du Mont-Blanc, dans mon département de naissance, la Haute-Savoie. Le but est de connaître toutes les sortes de polluants qui sont issues de l’activité humaine pour comprendre les conséquences sur l’environnement et les conséquences sur la santé. Ayant été diagnostiqué asthmatique à l’âge de 17 ans, je suis très sensible au sujet de la pollution de l’air.
Au-delà de ce projet, j’aimerais aussi continuer de mettre en valeur et développer la marque Mister France. On n’est toujours pas au niveau du concours féminin en termes de visibilité et de reconnaissance.
Votre prédécesseur, Charles Stamper, souhaitait montrer qu’il n’était pas « qu’un physique ». Comment peut-on faire pour casser ce cliché ?
C’est vrai qu’on dit beaucoup que j’ai été élu « l’homme le plus beau de France ». Mais non, une fois de plus, Mister France, ce n’est pas qu’un concours de beauté. C’est pour cette raison que j’aimerais poursuivre le travail de Charles pour continuer de faire évoluer l’image de Mister France.
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On essaie vraiment de se défaire de cette caricature du physique. L’idée du concours est plutôt de chercher « l’idéal masculin », quelqu’un d’assez complet à travers plusieurs qualités comme prendre soin de son physique, oui, mais aussi quelqu’un qui a la capacité de défendre une cause, qui a des projets. D’une manière générale, il doit pouvoir représenter la marque d’élégance qu’est Mister France.
Quels seraient vos conseils pour une personne qui souhaiterait se lancer dans l’aventure ?
Le meilleur conseil que je pourrais donner, c’est de rester soi-même. C’est ce que je me suis appliqué à faire. On dit souvent que je suis plutôt rigolo et sympa, mais aussi être respectueux, savoir s’entraider, avoir une cause crédible et savoir bien s’entourer à ce sujet. Et puis, continuer toujours d’y croire sans oublier de travailler, beaucoup, pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé.