Meurtre de Louise : Colères du suspect, rencontre avec Louise… Ce qu’il faut retenir des déclarations du procureur
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Le 10 février, à 20 heures, il est interpellé au domicile familial. Il finira par avouer le lendemain, à 18h45. Le même jour, le 11 février, son ADN matche avec celui retrouvé sous lesongles de l’adolescente.en train de rentrer chez elle. Onze minutes de trajet séparent son collège d’Epinay-sur-Orge de son domicile de Longjumeau, dans l’Essonne. A 14h07, il n’y a plus d’activité relevée sur le portable de Louise.
Dans le même temps, le suspect, qui a depuis avoué le meurtre, sort de chez lui après une altercation avec un autre joueur dans le jeu en ligne Fortnite, comme l’a détaillé ce mercredi soir Grégoire Dulin, le procureur de la république d’Evry. Décrit par sa sœur comme un individu violent et agressif, le suspect, un homme de 23 ans qui habitait toujours chez ses parents, avait l’habitude de sortir de chez lui lorsqu’il est en colère.
Il voulait « voler ou racketter » quelqu’un « pour se calmer »
Ce jour-là, il est sorti pour « voler ou racketter » quelqu’un « pour se calmer », a-t-il raconté aux policiers qui l’ont auditionné. Il ne connaissait pas Louise et l’a rencontrée fortuitement. Il l’a attirée dans le bois des Templiers, à proximité. La collégienne s’est mise à crier. Le suspect, qui est étudiant en BTS informatique, a déclaré avoir été paniqué par les cris et avoir fait tomber Louise à terre et lui avoir ensuite asséné plusieurs coups de couteau.
L’autopsie du corps de la collégienne de 11 ans a révélé qu’elle n’a pas subi de violences sexuelles. Des traces sur ses mains montrent qu’elle s’est défendue face à son agresseur.
Il demande des pansements en rentrant chez lui
Le suspect est ensuite retourné chez lui, où se trouvaient sa sœur et sa petite amie. Sa sœur, qui ne lui parlait plus depuis qu’il s’était montré violent envers elle, l’a entendu demander des pansements à sa petite amie dans la salle de bains.
A sa petite amie, l’homme de 23 ans a dans un premier temps justifié ses blessures en lui disant être tombé avant de lui raconter qu’il avait donné plusieurs coups de couteau à une collégienne qu’il ne connaissait pas.
Après le signalement de la disparition de Louise par sa mère en milieu d’après-midi, qui avait constaté dès 14h10 par une application que le téléphone de sa fille était éteint, le procureur décide d’ouvrir une enquête pour « disparition inquiétante ». Des moyens de recherche sont mobilisés. Le soir même, à 21h39, un chien perd sa trace à l’orée du bois. A 23 heures, les recherches reprennent dans le bois et le corps de Louise est retrouvé dans la nuit, à 1h50.
L’exploitation des caméras de vidéosurveillance de la ville de Longjumeau permet d’identifier l’image d’un suspect, que sa sœur et sa petite amie reconnaissent. Les policiers tombent sur lui en faisant une enquête de voisinage et du porte à porte. Ils sont intrigués par des blessures sur une de ses mains, que l’homme justifie alors par un accident domestique.
Le 10 février, à 20 heures, il est interpellé au domicile familial. Il finira par avouer le lendemain, à 18h45. Le même jour, le 11 février, son ADN matche avec celui retrouvé sous les ongles de l’adolescente.
Le procureur d’Evry a demandé la mise en détention provisoire du suspect, tandis que sa petite amie est poursuivie pour « non-dénonciation de crime ». Les parents du suspect ont été relâchés sans poursuites.