Metz : Indignation du maire contre le propriétaire d’un centre commercial
François Grosdidier, maire de Metz, a commenté dans une vidéo postée sur Facebook l’état du centre commercial Saint-Jacques, devenu « dégueulasse » faute d’entretien. Il a lancé un appel à Frédéric Merlin, président de la SGM, pour un entretien concernant la propreté du lieu, indiquant que la ville interviendra pour nettoyer si aucune action n’est entreprise d’ici la fin de la semaine.
Des poubelles débordantes « qui attirent les rats », « de l’urine séchée qui colle aux pieds », des « escalators en panne, des portes défoncées », des immondices éparpillées au sol… C’est le constat fait par le maire de Metz, François Grosdidier (DVD), dans une vidéo partagée sur Facebook. Il a souhaité « pousser un coup de gueule » concernant l’état du centre commercial Saint-Jacques, situé au cœur historique de la ville, qualifié de « dégueulasse » en raison d’un manque d’entretien.
Déçu de voir la galerie marchande se dégrader et les commerces disparaître après son acquisition en 2023 par le groupe familial SGM (Société des grands magasins), qui détient également huit BHV, dont le célèbre BHV Rivoli à Paris, le maire a choisi d’alerter le public via les réseaux sociaux. En plus de dénoncer une situation « inacceptable », François Grosdidier espère obtenir un entretien avec Frédéric Merlin, le président de la SGM, qui ne répond pas à ses sollicitations et ne se présente pas à ses rendez-vous.
« Je ne sais pas quelle stratégie il suit, si c’est de la négligence ou la volonté d’acquérir à vil prix des cellules ou des propriétés de commerçants qui n’en peuvent plus, peu m’importe. Je suis responsable de la propreté de la ville, même si ici nous sommes sur une propriété privée, mais qui est cependant ouverte au public », déclare le maire.
Il a indiqué qu’il s’appuyait sur ses prérogatives de police de l’hygiène, conformément au Code de l’environnement, pour mettre en demeure le propriétaire de nettoyer rapidement, sous peine de voir la ville procéder au nettoyage et lui présenter la facture selon cette procédure exceptionnelle. Il a conclu : « Je voulais pousser un coup de gueule, il est temps que ça cesse ».
Pour l’instant, la SGM n’a pas répondu à nos demandes.

