Mask Singer : « L’autruche, ça me parlait » explique le sortant Jeanfi Janssens

Il n’a pas fait l’autruche très longtemps. Difficile de nier l’évidence pour l’une des membres du jury, Chantal Ladesou, et une partie du public qui ont vite démasqué Jeanfi Janssens dans « Mask Singer », vendredi soir, sur TF1. Pour 20 Minutes, l’humoriste revient sur son drôle de parcours sous le costume de l’autruche. Le tout avec sa bonne humeur communicative.
Comment « Mask Singer » est-il venu à vous ?
J’ai longtemps hésité, parce que je pensais qu’il y avait une grosse partie chant. Après, ma voix de chanteur n’est pas très identifiable (rires). Et puis, il y avait Chantal Ladesou et Laurent Ruquier dans le jury, qui me connaissent très bien, et que je côtoie dans « Les Grosses Têtes ». Et aussi Élodie Poux, avec laquelle j’ai commencé à Avignon. Je me disais : « Ils vont me reconnaître, avec ma voix ». Les équipes de « Mask Singer » ont réussi à me convaincre, en me parlant des costumes et de la magie qui font l’émission. Il y a aussi eu des cours de chant. J’ai pris énormément de plaisir avec ces cours. Après, je ne vais pas faire un album. Ça m’a beaucoup aidé, notamment dans la gestion du souffle.
L’expérience sous le costume de l’autruche, ça donne quoi ?
D’abord, c’est moi qui l’ai choisi ! L’autruche, ça me parlait. Moi, dès qu’il y a des plumes, je suis content (rires). Je trouvais que ça faisait cabaret, que ça faisait classe. Mais, je ne pensais pas que ce serait aussi difficile de bouger, ma tête était très basse par rapport à celle de l’autruche. J’avais une toute petite ouverture pour respirer. On me donnait même à boire avec une paille. Et puis la chaleur là-dessous. C’est vraiment cardio ! Je ne vois plus les personnages de la même façon. Dans « Mask Singer », j’avais l’impression d’être dans Mission Impossible. On avance avec des masques, des cagoules tout au long de l’expérience. On ne pouvait qu’avec les gens qui avaient le badge « Talk to me ».
Et, en plus, cette autruche a chanté en Allemand. Racontez-nous…
Au moment où l’on a décidé du choix des chansons, quelques mois avant même le tournage de l’émission, on m’a demandé des noms de chansons qui me parlent. Et puis, il y a eu 99 Luftballons, de Nena. C’est ma génération. L’Allemand est ma première langue, j’ai fait un Deug d’Allemand et j’ai eu une idylle de cinq ans avec un Allemand. Je connais bien cette langue (rires).
Vous avez quand même joué un sacré tour à Laurent Ruquier, votre boss aux « Grosses Têtes » et juré…
C’était la première fois de ma vie que je trahissais Laurent Ruquier. Deux jours avant « Mask Singer », on dîne ensemble. Et il me demande : « Mais toi, ils ne te l’ont pas proposé ? ». Il me dit aussi que ça pourrait bien me correspondre. Il me connaît très bien. Je lui réponds : « Je ne sais même pas chanter et j’ai autre chose à foutre que de me déguiser en peluche ». Il m’a cru. Laurent Ruquier m’avait effacé de ma mémoire, par rapport à ce que je lui avais dit. Mais je pense qu’il aura sa petite vengeance (rires).
Quels ont été les retours sur votre costume ?
On m’a dit que le personnage était très drôle. Les enfants m’ont adoré, car elle était plutôt sympathique cette autruche. J’aurais bien voulu garder le costume pour mes soirées (rires).
On vous a vu dans « DALS », dans « Mask Singer »… Est-ce qu’il y a un autre jeu télé dans votre viseur ?
Je ne sais pas trop. Je redoutais « Mask Singer », puis, finalement, il y a eu une grosse notion de plaisir. Le travail fait par toutes les équipes, il faut le respecter. C’était un gros barnum.
Quels vos projets désormais ?
Ma tournée se termine fin mai. Mais, à la rentrée, en septembre, j’ai ma tournée de dix dates exceptionnelles, aux Etats-Unis. Je suis très heureux. Pour la communauté française là-bas, « Les Grosses Têtes » sont très écoutés en podcast. J’espère juste que je ne vais pas croiser Donald Trump, car j’ai deux mots à lui dire à lui (rires).

