France

Marseille : Des perquisitions chez le député Sébastien Delogu …à la suite d’un signalement de sa part, LFI s’indigne

Pour le parti La France insoumise (LFI), c’est « le monde à l’envers ». Le domicile et la permanence parlementaire de Sébastien Delogu ont été perquisitionnés jeudi matin à Marseille après un signalement effectué en septembre par le député lui-même, suscitant l’indignation dans son parti

Des perquisitions, que l’entourage de Sébastien Delogu confirme à 20 Minutes, sont liées à un article 40 que le parlementaire a effectué en septembre auprès de la justice au sujet de suspicion de faits délictueux. Notamment des abus de biens sociaux au sein de l’entreprise Laser Propreté, qui a été au centre d’un conflit social touchant le nettoyage du métro et de la gare Saint Charles de Marseille.

Toujours selon son entourage, une des personnes visées par ce signalement a ensuite déposé plainte pour recel de vol de documents et c’est dans ce cadre que les perquisitions ont été menées, les policiers cherchant à récupérer ces documents. Contacté par l’AFP, le parquet de Marseille n’a pas répondu dans l’immédiat.

« Je trouve inacceptable que la justice me perquisitionne pour un recel de documents alors que je dénonçais des faits graves auprès de la justice », a déclaré Sébastien Delogu au site d’informations Marsactu. « Le monde à l’envers ! », a dénoncé sur X le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, estimant que Sébastien Delogu « dénonce avec des documents des malversations et c’est lui qui est perquisitionné pour savoir d’où il a eu les documents ».

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Manuel Bompard, autre député LFI de Marseille et coordonnateur national du parti, parle lui sur X d’une « perquisition scandaleuse et totalement abusive », et « rappelle qu’il existe en France une loi de protection des lanceurs d’alerte qui fournit en particulier une protection légale aux personnes qui signalent des infractions au sein d’une entreprise ».