Mais pourquoi Zeus, le cheval métallique star des JO de Paris 2024, appartient-il à Sanofi ?
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Il est actuellement aux petits soins dans les locaux de l’atelier Blam à Nantes où il a vu le jour. Star de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, où sa chevauchée fantastique sur la Seine avait été suivie par plus d’un milliard de téléspectateurs, Zeus s’apprête à partir en tournée. Après avoir été exposé au public à l’Hôtel de Ville de Paris pendant les Jeux Paralympiques puis au château de Versailles cet automne, le cheval métallique va reprendre la route à partir du 3 mars Porte Maillot à Paris avant de faire halte à Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes ou bien encore un Mont-Saint-Michel, où il sera présent du 12 juillet au 7 septembre.
Les dates de cette tournée ont été dévoilées lundi par le groupe Sanofi, qui se trouve être le propriétaire du cheval d’acier à l’allure futuriste. Mais pourquoi donc au juste ? L’idée de cette sculpture métallique revient à Thierry Reboul, le directeur des cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, qui a confié sa conception au studio de design nantais atelier Blam. Partenaire premium des JOP, comme Orange ou Carrefour, le laboratoire pharmaceutique a ainsi participé financièrement à la conception du cheval avant d’en faire l’acquisition. Un peu comme EDF finalement, copropriétaire avec Paris 2024 de la vasque olympique, qui sera réinstallée aux Tuileries tous les étés jusqu’aux jeux de Los Angeles.
Le cheval en mouvement pendant la tournée
« L’idée a toujours été de faire circuler le cheval en France après les Jeux pour le montrer au plus grand monde », indique un porte-parole de Sanofi contacté par 20 Minutes. Durant sa tournée, Zeus fera d’ailleurs étape à proximité de sites du géant pharmaceutique comme à Lyon, où Sanofi est le premier employeur privé de la métropole, ou à Rouen, où il fabrique ses médicaments et vaccins sur son site du Trait. « Cette cavalcade, c’est une célébration de l’esprit scientifique », souligne dans un communiqué Andrey Duval, présidente de Sanofi France.
Pendant cette tournée, qui s’achèvera fin septembre à Nantes, le public pourra notamment découvrir le cheval en mouvement, ce qui n’était pas le cas à l’Hôtel de Ville de Paris et au château de Versailles. « Il sera posé sur un socle mais il y aura un mécanisme qui permettra de reproduire sa chevauchée sur l’eau », confie-t-on chez Sanofi. Quant à la suite, rien n’est encore tranché pour Zeus qui se verrait bien prolonger l’esprit olympique encore longtemps.