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Maine-et-Loire : Un père mis en examen suspecté d’avoir violé et fait violer sa fillette de 4 ans

Dans le Maine-et-Loire, la justice avance sur une affaire sordide. Suspecté d’avoir violé sa fille de 4 ans et de l’avoir fait violer par au moins un autre homme, un père de 43 ans a été mis en examen pour viol et complicité de viol, et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention à Angers, selon un article samedi de Ouest-France.

Inconnu de la justice, l’homme avait été placé en garde à vue le 26 novembre par les militaires de la brigade de recherches de Segré. « L’affaire a commencé à La Roche-sur-Yon (Vendée), mais le parquet s’est dessaisi à notre profit », a indiqué Éric Bouillard, procureur de la République d’Angers. Le père réside en effet dans le Maine-et-Loire.

L’autre suspect juge son acte « inexcusable »

Les enquêteurs ont découvert cette affaire lors d’une opération contre le milieu de la pédopornographie. Le père aurait commencé en vendant des photos de sa fille sur des réseaux pédopornographiques. Puis, « il commettait des actes sur sa fille en étant vu à distance par un internaute, et se mettait en scène », a précisé Éric Bouillard selon des propos rapportés par Ouest-France. Il l’aurait ensuite invité à « faire le déplacement dans le Maine-et-Loire et l’aurait laissé passer à l’acte sur sa fille ».

C’est par contre à La Roche-sur-Yon que cet autre homme, âgé de 60 ans, a été mis en examen pour « viol sur mineure, complicité de viol sur mineure et diffusion de fichiers pédopornographiques ». Egalement jusqu’à présent inconnu de la justice, il est originaire de Monnières, en Loire-Atlantique, et « travaillait à l’aéroport de Nantes. Il a reconnu les faits qu’on lui reproche », selon le quotidien régional. Devant la juge des libertés et de la détention, il a déclaré : « Ce que j’ai fait est inexcusable et lamentable ».

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Les enquêteurs vont désormais devoir déterminer s’il y a eu un échange d’argent entre les hommes et si un plus vaste réseau est à l’œuvre dans cette affaire. La fillette reste, elle, confiée à sa mère qui n’est pas mise en cause.