Loir-et-Cher : Des infractions avouées mais pas du tout pardonnées à cet automobiliste

La plupart des mis en cause dans les quelque 25.700 refus d’obtempérer annuels ont beaucoup moins de choses à se reprocher que l’homme, interpellé le 19 août dernier, par les gendarmes du Loir-et-Cher. Lui, s’il cumule les infractions graves au Code de la route, pas moins de six relevées, au moins il assume. Jugé en fin de semaine, il n’a cependant bénéficié d’aucune clémence particulière.
Mardi dernier, les gendarmes effectuaient des contrôles routiers sur la commune de Veuzain, non loin de Blois, dans le Loir-et-Cher. Des contrôles annoncés, qui n’ont pourtant pas empêché cet homme de prendre le volant alors qu’il avait mille raisons de rester piéton.
Alcool, stups, pas de permis, sens interdit…
Arrêté, parce qu’il circulait en sens interdit, l’homme a été contrôlé par les militaires, lesquels dresseront, ébahis, une liste impressionnante d’infractions. L’automobiliste a d’abord été bien en peine de présenter son permis de conduire, celui-ci ayant été suspendu pour conduite sous l’emprise d’un état alcoolique. Un état alcoolique que présentait toujours l’individu lors du contrôle de mardi. Et, tant qu’à faire, il était aussi positif au dépistage de stupéfiants.
Outre le sens interdit, les stups et l’alcool, l’automobiliste n’avait pas non plus effectué dans les temps le contrôle technique de son véhicule, la carte grise de ce dernier étant d’ailleurs toujours au nom de l’ancien propriétaire malgré le dépassement du délai légal.
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Bref, après la garde à vue, il est logiquement passé devant le tribunal de Blois. Pas lors d’un procès classique, au cours duquel il aurait pu tenter d’arrondir les angles, mais en reconnaissant les faits dans une procédure de CRPC (plaider coupable). Considéré par la justice comme récidiviste, il a été condamné à quatre mois de prison ferme, 18 mois avec sursis, 700 euros d’amende et l’interdiction de passer le permis de conduire pendant dix mois.

