France

L’Île-de-France disposera de 120 maisons France Santé d’ici les fêtes.

D’ici la fin de l’année, l’Ile-de-France aura identifié ses 120 premières Maisons France Santé, a confirmé mercredi Denis Robin, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS). Les premières négociations débuteront en 2026 et chaque maison labellisée pourra bénéficier d’un soutien financier annuel allant jusqu’à 50.000 euros, apporté soit par l’Assurance maladie, soit par l’ARS selon leur statut.


D’ici la fin de l’année, la région Île-de-France aura désigné ses 120 premières Maisons France Santé, a annoncé mercredi Denis Robin, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), lors de la signature d’un accord avec 16 établissements de l’Essonne. Cette première phase s’inscrit dans l’objectif national fixé en septembre par Sébastien Lecornu : labelliser 5.000 structures d’ici 2027 afin de faciliter l’accès à des professionnels de santé.

L’initiative francilienne se déroule alors que l’Assemblée nationale vient d’approuver, dans le budget de la Sécurité sociale 2026, une enveloppe de 150 millions d’euros destinée à ces maisons. Pour obtenir le label, les structures devront compter au moins « un médecin et une infirmière » et s’engager à exercer « en secteur 1 », selon les précisions de Denis Robin. Elles devront également s’assurer d’une réponse rapide : « donner des rendez-vous en moins de 48 heures pour tous les publics qui le nécessitent », a-t-il insisté.

Chaque maison labellisée pourra recevoir un soutien financier annuel pouvant atteindre 50.000 euros, fourni soit par l’Assurance maladie, soit par l’ARS en fonction de leur statut. Les premières négociations commenceront en 2026. Sur le terrain, les structures se préparent déjà. À la maison de santé de Juvisy-sur-Orge, qui regroupe 18 soignants, la labellisation permettra d’aménager un étage supplémentaire pour accueillir de nouveaux professionnels.

Pour les acteurs locaux, l’enjeu va au-delà du soutien financier. Le docteur Marie-Laure Salviato, présidente de la CPTS Nord Essonne, affirme que le label représente avant tout « une mise en lumière » de structures déjà impliquées dans l’organisation des soins, tout en apportant « une juste reconnaissance du travail accompli ». Bien que les maisons pluriprofessionnelles et les centres de santé soient les principales cibles du dispositif, les cabinets de groupe, les hôpitaux de proximité, les médico-bus ou encore certaines pharmacies adaptées à la téléconsultation pourront également rejoindre le réseau.