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Ligue 1 : « On ne mérite pas Messi »… Kombouaré remonté contre le « lynchage » de la star du PSG

C’est LE grand classique des conférences de presse d’avant-match de notre Ligue 1 qu’apprécient particulièrement les entraîneurs. Et oui, on parle évidemment de la question hebdomadaire, ou presque, sur le sujet polémique touchant le Paris Saint-Germain, quand bien même il ne s’agit pas de l’adversaire du week-end du coach interrogé. L’entraîneur du FC Nantes n’y a pas échappé, alors que son club (16e) va jouer une partie de son avenir en Ligue 1, dimanche (17 heures) contre le RC Strasbourg (18e). Antoine Kombouaré a donc été interrogé ce vendredi sur la suspension de Lionel Messi, après son voyage en Arabie saoudite sans l’autorisation de son club.

S’il a d’abord légitimement rechigné à répondre, l’entraîneur des Canaris a répété à de nombreuses reprises : « On ne touche pas à Messi ». L’ancien défenseur et coach du PSG s’est même énervé ce vendredi contre ce qu’il estime être un « lynchage » de l’international argentin de 35 ans, qui fait donc l’objet d’une procédure disciplinaire au sein du club parisien.

« Il va repartir et tant mieux »

« Je m’en fous de ce qu’il se passe sur le terrain, des problèmes du PSG, a-t-il poursuivi. Moi je suis amoureux du joueur. On ne touche pas à Messi, quoi qu’il fasse. » Antoine Kombouaré est finalement revenu sur le principal reproche fait à l’ex-idole du Barça depuis son arrivée en France, à savoir son manque d’investissement sur le terrain : « Moi, si j’avais Messi, je lui dirais : « Tu restes devant, tu ne cours jamais, tu ne défends jamais. Par contre on te donne les ballons et j’ai envie de te voir jouer, t’amuser, briller ». Mais c’est mon avis de passionné du jeu. Je paie pour aller le voir jouer au foot ».

Egalement choqué par les insultes de nombreux supporteurs parisiens contre la Pulga, mercredi devant le siège du club, Antoine Kombouaré ajoute : « C’est honteux ce que je vois là. Il va repartir et tant mieux, je suis super content, parce qu’on ne le mérite pas ». Ça a visiblement fait du bien au coach nantais de se muer en fan sans discernement de Lionel Messi, plutôt que de s’attarder sur l’inquiétante dynamique de son équipe, giflée par Toulouse (5-1) et Brest (2-0) en cinq jours.