Les tags racistes sur les mosquées se multiplient en France
En France, les actes faisant preuve de racisme et de discriminations ne cessent d’augmenter. En effet, Comme nous l’avons rapporté à de nombreuses reprises, dans les colonnes d’Algérie 360, plusieurs mosquées ont fait l’objet d’actes islamophobes.
Les plus récents remontent seulement à quelques jours seulement, où de nombreuses mosquées ont France ont été par des tags racistes, en uniquement quelques jours. Une enquête a été lancée pour déterminer les auteurs de ses actes.
La mosquée de #Pessac a été visée par des tags haineux cette nuit. Le préfet Etienne GUYOT dénonce ces actes intolérables. Une enquête a été ouverte pour que les auteurs puissent être identifiés et traduits en justice.
— Préfet de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde (@PrefAquitaine33) March 10, 2023
Après Bordeaux et Talence, la mosquée de Pessac visée par des tags racistes
Après deux mosquées visées par des tags racistes dans la région de Bordeaux en France, la semaine dernière, c’est au tour de la mosquée de Talence de recevoir la visite des auteurs de ces tags islamophobes, signés « action direct identitaire ».
Des tags racistes retrouvés sur les parois de la mosquée de Talence
En effet, dans la nuit du mercredi 8 mars derniers, sur la façade extérieure de cette mosquée ont été peints des tags racistes inscrivant des phrases comme « Qu’ils se retrouvent en Afrique ». Par ailleurs, ce lieu de culte n’est pas le seul endroit visé par ces actes.
Le weekend dernier, notamment le vendredi 10 mars derniers, une autre mosquée a fait l’objet du même acte raciste. Il s’agit de la mosquée El-Farouk de Pessac, à Gironde. Les images enregistrées sur les caméras de surveillance de ce lieu de culte ont permis de déterminer l’heure de l’incident à 1 h 35.
Sur les parois de la mosquée de Pessac, il est possible de lire plusieurs mots, dont « De Paris à Cenon, rémigration », des tags signés une nouvelle fois « action direct identitaire ». Le président de l’association rassemblement des musulmans de Pessac, en l’occurrence Abdourahmane Ridouane, dénonce une « surenchère de faits commis impunément ». Et fait part de son inquiétude face à la multiplication de ces tags au niveau des lieux de cultes musulmans.
Le soir du dimanche dernier, vers 20h, les habitués de l’église du Sacré-Cœur de Bordeaux ont également découvert des tags inscrits sur l’édifice religieux.
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