Les dix meilleures comédies de tous les temps ne sont pas françaises.
Les comédies françaises La Cité de la peur, Les Visiteurs et Les Trois Frères ne figurent pas parmi les 100 premières du classement établi par le magazine Variety. Seuls trois films comiques français, à savoir Playtime de Jacques Tati (15e), Le Grand Blond avec une chaussure noire d’Yves Robert (52e) et Les Valseuses de Bertrand Blier (63e), s’invitent dans ce top 100.
Vous avez ri aux éclats devant La Cité de la peur, Les Visiteurs ou Les Trois Frères ? C’est très bien, mais ces comédies françaises ne figurent pas parmi les meilleures de tous les temps. Elles n’apparaissent pas, en tout cas, dans les 100 premières du classement établi par le magazine américain Variety, qui met de manière notoire en avant les comédies… (suspense) américaines.
Seules trois comédies françaises se retrouvent dans ce top 100 : Playtime de Jacques Tati qui se classe (tout de même) à la 15e place, Le Grand Blond avec une chaussure noire d’Yves Robert (52e) et Les Valseuses de Bertrand Blier (63e). À noter que Birdcage, c’est-à-dire La Cage aux folles, occupe le 61e rang, mais il s’agit (carrément – et là, c’est fâcheux) du remake américain de la comédie française, et non de l’original. Dommage.
Le média du spectacle, qui célèbre cette année ses 120 ans, a réalisé ce classement en indiquant que « le rire compte » et que « rire est peut-être encore plus important à l’époque moderne ». Les six journalistes qui se sont chargés de cette tâche se sont bien sûr interrogés sur « ce qui définit un classique », mais, comme dans tout bon classement de ce type, une part de subjectivité est inévitable. « La plupart du temps, nous avons suivi l’appel de notre sens de l’humour », confie Variety.
Voici en images les dix meilleures comédies de tous les temps, selon le magazine américain. Il nous semble qu’il manque Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, OSS 117 : Le Caire, nid d’espions, ou Le Père Noël est une ordure, voire même un bon Very Bad Trip (nous n’avons rien contre les comédies américaines), mais cela vaut le détour.

