« Le reste à charge des médicaments passe de 1 à 2 euros » : Maud Bregeon présente le futur budget
Dans un entretien donné ce samedi au Parisien, Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le budget sera bien l’objet de votes au Parlement et ne sera pas adopté par ordonnance, ni en dégainant le 49.3. Elle a précisé que « le déficit devra être de 4,7 % du PIB en 2026, tout en préservant la croissance ».
Dans un entretien accordé ce samedi au *Parisien*, Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, aborde plusieurs mesures qui seront examinées au Parlement dans les semaines à venir. « Le Premier ministre Sébastien Lecornu a pris trois engagements et s’y tiendra : ne pas avoir recours au 49.3, travailler à plus de justice fiscale et proposer au Parlement la suspension de la réforme des retraites », souligne la ministre macroniste.
### Pas de taxes sur les super héritages
En ce qui concerne les dépenses de santé, elle précise : « Le reste à charge passera de 1 à 2 euros pour les médicaments, de 2 à 4 euros pour les consultations médicales. » Maud Bregeon confirme également la suppression des aides au logement (APL) pour les étudiants étrangers « hors Union européenne et non boursiers ». Elle reste ferme sur la proposition de Yaël Braun-Pivet de taxer les super héritages : « Ces dispositions ne sont pas contenues dans le projet du gouvernement. »
La porte-parole assure que le budget sera soumis à des votes au Parlement et ne sera pas adopté par ordonnance, ni via le 49.3 comme l’avait déjà stipulé le Premier ministre Sébastien Lecornu. Elle ajoute : « Le déficit devra être de 4,7 % du PIB en 2026, tout en préservant la croissance. Le projet de budget déposé au Parlement est un point de départ que chaque parlementaire pourra amender. »

