France

« L’amour est dans le pré » : Cri du cochon, ex-prétendant, sexagénaire tatouée… Le récap’ des premiers portraits

C’est reparti pour un tour. Pour la 18e fois, M6 a présenté à ses téléspectateurs et téléspectatrices des agriculteurs venus de toute la France et à la recherche de l’amour. Cette nouvelle saison de L’amour est dans le pré qui sera diffusée dans plusieurs mois, sera marquée par le retour d’un ancien prétendant mais aussi de nouveaux personnages hauts en couleur.

Une sexagénaire tatouée, un participant au championnat de France de cri du cochon ou encore des éleveurs de vaches à l’émotivité exacerbée… La première fournée de portraits d’agriculteurs âgés entre 30 et 60 ans, diffusée ce 30 janvier 2022 laisse présager de jolis moments une fois que les candidats seront en possession du courrier de leurs prétendants et prétendantes.

Si vous avez loupé l’épisode ou que vous avez besoin qu’on vous rafraîchisse la mémoire, 20 Minutes fait le point sur les sept premiers portraits diffusés.

Une sexagénaire « pieuse » et tatouée

Décrite comme « pieuse », Christine est éleveuse de chiens et de chats en Nouvelle-Aquitaine. Spécialisée dans les beaucerons, cette maman de 60 ans dit être « brute de décoffrage et têtue », comme sa race de chiens favorite. Les tatouages qui parcourent son corps témoignent de son amour inconditionnel pour les animaux. Chiens, loups, chats sont autant de preuves de sa passion.

Célibataire depuis cinq ans, Christine a eu trois enfants après un premier mariage à 17 ans. Elle raconte une époque où « il fallait se marier » pour vivre son amour au grand jour. Cette histoire durera quarante ans avant qu’elle ne s’échappe avec un autre homme pour une relation qui ne durera pas.

Désormais seule, elle espère trouver quelqu’un avec qui passer de bons moments de convivialité et de tendresse. Mais elle prévient : « Le cul pour le cul, non ! »

Deux cultivateurs en mal d’amour

À 30 ans, Baptiste cultive le lavandin et la sauge pour en faire des huiles essentielles. Il est aussi à la tête d’un troupeau de 250 brebis qu’il élève pour les agneaux. Résidant en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il est papa de Léontine, trois ans et demi. « Il va avoir du courrier, c’est sûr », a assuré Karine Le Marchand lors de sa rencontre avec le trentenaire.

Baptiste a néanmoins reconnu que c’est son métier qui a mené à la fin de sa relation avec la maman de sa fille. « Je reconnais que je passais trop de temps au travail. » Il a été très marqué par la rupture et a perdu treize kilos en trois semaines. Il a ensuite mis entre parenthèses sa vie sentimentale et professionnelle pour se consacrer à Léontine. Il souhaite désormais retrouver « le sentiment d’être aimé ».

Pompier volontaire depuis ses 18 ans, Joris, 34 ans, est cultivateur de fruits et de légume dans l’exploitation familiale basée en Occitanie. Il cultive depuis douze ans une impressionnante variété de fruits et légumes tels que des pommes, des kiwis, des raisins, des courgettes, de navets, de la mâche, des épinards ou encore plusieurs variétés de céréales. C’est dans une maison qu’il rénove actuellement qu’il souhaiterait accueillir ses prétendantes après douze ans de célibat.

Cri du cochon

En fermant les yeux, on a un instant cru que L’amour est dans le pré avait fait escale dans une porcherie lorsque Roméo s’est mis à imiter tour à tour le cochon fâché, le cochon content puis le cochon amoureux. Pas étonnant puisque ce producteur de foin de 46 ans a déjà participé au championnat de France de cri du cochon.

Fils unique, sa mère Claudette espère que l’émission lui permettra de rencontrer une femme. « Je ne serais pas toujours là alors je serais contente que tu trouves quelqu’un », lui a-t-elle assuré, des larmes au bord des yeux. Roméo a été en couple dès ses 22 ans et pendant neuf ans mais n’a pas eu de relation durable depuis.

Résidant en Auvergne-Rhône-Alpes, à environ 40 kilomètres de Lyon, ce passionné de voitures de collection a été victime d’un accident de voiture qui l’a contraint à abandonner l’élevage et la culture de la vigne. Il a passé sept mois passé assis dans un fauteuil roulant à l’hôpital. Désormais, il « ne voit plus la vie de la même façon » et espère pouvoir la croquer à plein dents avec quelqu’un à ses côtés.

« Langue bien pendue » et « peur de l’échec »

Âgés de 56 et 42 ans, Olivier et David sont éleveurs de vaches laitières en Bourgogne Franche-Comté et dans le Massif Central. Tous deux éprouvent des difficultés à faire le premier pas avec les femmes.

« J’ai toujours peur de l’échec », a avoué David face à Karine Le Marchand. À la tête d’un cheptel de 450 vaches depuis 2005, il dit vivre avec une carapace qu’il voudrait briser en vivant « le grand amour à 100 % pour profiter de la vie à deux ». Célibataire depuis presque toujours, il espère que son 1 mètre 65 ne soit pas un frein pour ses potentielles prétendantes.

Très émotif, Olivier aimerait « une femme aussi collante que ses moutons ». Car en plus de sa production laitière, il possède aussi un troupeau de brebis et plusieurs hectares de culture de céréales. S’il a toujours voyagé seul sans problème grâce à sa « langue bien pendue », il voudrait découvrir le monde en duo. Peu importe si son cœur est équipé d’un défibrillateur, ses quelques siestes quotidiennes lui permettent de tenir le choc en toutes circonstances.

Un prétendant revient huit ans après

Si le visage de Julien, 42 ans, vous est familier, ce n’est pas pour rien. Après avoir été le prétendant de Guillaume, le premier candidat gay de L’amour est dans le pré, en saison 9 l’éleveur laitier passe du côté des agriculteurs pour cette 18e saison. « J’étais prétendant, ça n’a pas marché, dans ma tête je me suis dit : « Fais le chemin inverse », trouve déjà la ferme », a-t-il expliqué.

S’il n’est pas né dans le milieu agricole et n’était pas agriculteur lors de sa première participation, c’est l’amour qui l’a emmené sur le chemin de l’élevage. « J’ai rencontré mon ex-copain, ses parents lâchaient [leur] ferme » en Bourgogne-Franche-Comt. Le couple a pris la tête de l’élevage laitier de 87 vaches avant que l’ex compagnon de Julien décide de s’en séparer et de couper court à la relation. « Mon projet de vie, c’est mes vaches », a-t-il justifié.

« Je suis totalement conscient que c’est une émission qui peut changer ma vie et il faut que je sois vrai », s’est ému Julien devant Karine Le Marchand. Il espère que l’émission lui permette de trouver quelqu’un qui s’intéresse à qui il est vraiment après avoir perdu confiance en lui. « Il faut trois minutes pour trouver un plan cul puis il faut trois ans pour trouver un mec bien. Et moi le plan cul, ça ne m’intéresse plus. »