France

La voie réservée sur le périph ? « Le négatif, je le vois avec certains chiffres », confie le ministre des Transports

«J’ai les chiffres quotidiens. » Concernant sur les premiers ressentis sur l’expérimentation d’une voie réservée au covoiturage sur le périphérique parisien depuis le 3 mars, Philippe Tabarot sort sa carte chiffres. Invité de « Face aux Territoires » sur TV5 Monde ce jeudi matin, le ministre délégué chargé des Transports ne veut « pas avoir d’a priori défavorables. Je veux pouvoir juger sur pièces. Et je vais juger sur pièces. Je souhaite que très rapidement, on puisse évaluer le positif et le négatif de la mesure. Le négatif, je l’entends et le vois déjà à travers un certain nombre de chiffres. » Mais, dans un sourire, il ne les donne pas.

Philippe Tabarot indique que ce choix de réserver une voie au covoiturage, héritage des JO 2024, est du « ressort des compétences » de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Toutefois, il rappelle que c’est l’Etat, et Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, qui lui a demandé une expérimentation. « Pour que cette décision soit réversible dans le temps ou une journée, si le préfet voit que la situation est totalement congestionnée. »

Sur un autre choix fait par la mairie de Paris, celui d’abaisser la vitesse à 50 km/h sur le périph, le ministre des Transports ne sort pas la carte chiffres – « je ne les ai pas » – mais juge : « On a peut-être trop laissé faire aujourd’hui en se disant que c’était de la compétence de la mairie sans demander des rendez-vous réguliers pour avoir un rendu fait par des personnes indépendantes. »