La tempête Melissa, trois morts en Haïti, devient un ouragan.

La tempête tropicale Melissa, qui est devenue un ouragan avec des vents soutenus de 120 km/h, a causé trois morts en Haïti. Les habitants du sud-ouest d’Haïti doivent entamer « immédiatement les préparatifs nécessaires pour protéger leur vie et leurs biens », selon le NHC.

Elle a déjà causé trois morts en Haïti. La tempête tropicale Melissa, qui affecte les Caraïbes, a été classée comme ouragan et devrait continuer de se renforcer au cours du week-end, a annoncé ce samedi le centre américain des ouragans (NHC).

« Melissa est devenue un ouragan avec des vents soutenus atteignant 120 km/h », a relayé le NHC sur X, précisant que la tempête devrait connaître « une intensification rapide » et devenir un « ouragan majeur » dimanche. Trois décès ont déjà été signalés en Haïti par les autorités locales. La tempête se dirige maintenant vers la Jamaïque, où elle devrait frapper l’île pendant plusieurs jours avant de remonter vers le nord et de menacer Cuba. Le NHC anticipe que des vents violents et de fortes pluies entraîneront des crues soudaines et des glissements de terrain en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine.

La treizième tempête tropicale de la saison

Les habitants du sud-ouest d’Haïti doivent « immédiatement » prendre des mesures pour protéger leur vie et leurs biens, a averti le NHC, qui souligne que la tempête pourrait causer « d’importants dégâts aux infrastructures et potentiellement isoler des communautés pendant une période prolongée ». Le Premier ministre jamaïcain, Andrew Holness, a également appelé vendredi les résidents des zones sujettes aux inondations à suivre les avertissements et à se préparer à évacuer.

Les pluies associées à Melissa ont déjà inondé plusieurs routes de la capitale jamaïcaine, Kingston, comme l’ont rapporté des médias locaux. Melissa représente la treizième tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre. Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, au début de juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, causant au moins quatre morts sur l’île.