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« La meilleure chorale de France » sur France 3 : Magali Ripoll déclare « C’est comme un spectacle live »

Magali Ripoll animera « La meilleure chorale de France » avec Laurent Luyat les vendredis 19 et 26 décembre à 21h10 sur France 3. Elle a rejoint « N’oubliez pas les paroles » dès son lancement, il y a près de vingt ans, et l’équipe est passée de sept à seize membres.

Le spectacle continue. Magali Ripoll sera très active en cette fin d’année. En plus du prime du 24 décembre sur France 2 intitulé « N’oubliez pas les enfants », elle sera aussi présente dans une émission spéciale de « N’oubliez pas les paroles » animée par Nagui, dont elle fait partie des voix. L’ancienne choriste de Charles Aznavour et de Lorie coanimera, avec Laurent Luyat, « La meilleure chorale de France » les vendredis 19 et 26 décembre à 21h10 sur France 3. « 20 Minutes » a rencontré cette figure bien connue de la télévision.

Vous allez être aux côtés de Laurent Luyat pour « La meilleure chorale de France » ce vendredi…

Oui, il y a un an, nous étions tous deux membres du jury de l’émission. C’est à ce moment-là que nous nous sommes rencontrés et que nous avons bien connecté, surtout sur la musique. Laurent a une grande culture musicale. Lorsque Cyril Féraud a quitté la présentation de « La meilleure chorale de France », on nous a proposé de la coanimer. Il apportera son côté d’animateur sans faille et moi, je mettrai l’accent sur la musique.

Être membre du jury et animatrice, est-ce similaire pour vous ?

Non, ce n’est pas la même chose. Il y a moins de pression en tant qu’animatrice qu’en tant que membre du jury, car nous n’avons pas de décisions à prendre. Nous devons simplement mettre en avant les chorales qui participent au concours.

Vous allez donc évoluer avec moins de pression…

Ce n’est pas la même pression. J’ai dû assimiler le fonctionnement de l’émission. En tant que membre du jury, je n’avais aucune information. J’étais comme une spectatrice qui réagissait sur le vif. En tant qu’animatrice, il y a une préparation préalable et il faut s’investir d’une autre manière. « La meilleure chorale de France » est aussi un spectacle. Avec Laurent, nous avons procédé comme si nous présentions un spectacle en direct sur scène. Nous avons travaillé dans des conditions de live et nous nous sommes donné la réplique, comme deux acteurs.

Quel rapport entretenez-vous avec la chorale ?

La chorale a été ma première manière d’apprendre la musique. À 5 ou 6 ans, j’étais inscrite dans un petit conservatoire où j’ai appris le solfège chanté. Nous apprenions à lire les notes sur la portée et à les chanter en groupe. Cela nous habituait à reconnaître le son de la note produite, puis nous faisions des harmonies. Aujourd’hui, quand je suis sur scène, j’aime transformer la salle en une grande chorale.

Comment avez-vous intégré « N’oubliez pas les paroles » il y a près de vingt ans ?

Avant que France 2 ne lance l’émission, un chef d’orchestre que je connaissais a été contacté pour former un groupe de sept musiciens. Parmi eux, il fallait une chanteuse pour guider les voix féminines. J’ai été sollicitée alors que j’étais instrumentiste pour différents événements. En plus de chanter, je savais jouer du clavier et de l’accordéon. C’est comme cela que j’ai rejoint « N’oubliez pas les paroles » dès le début. Avec le temps, l’équipe s’est agrandie, passant de sept à seize membres.

Le 31 décembre, vous allez chanter sur scène…

Je ferai un petit saut à la soirée du 31 décembre, où j’aurai la chance de chanter sur la scène de la place de la Concorde, à Paris, avec une partie de la troupe de L’héritage Goldman. Je vais me produire en tant que chanteuse, puis je me retirerai (rires).

Diriez-vous que 2025 a été votre année ?

Très sincèrement, oui ! C’est une très belle année. Si tout s’arrêtait là professionnellement, ce ne serait pas un problème. Je considère avoir eu un beau parcours de musicienne. Je n’accompagne plus d’artistes sur scène aujourd’hui, mais dès que j’ai l’impression de stagner, j’éprouve quand même le désir que l’on m’appelle pour de nouveaux projets. Je suis sans doute un peu hyperactive.

Une année marquée par le retour d’« Intervilles ». Quel est votre bilan de cette saison ?

C’est une grande victoire, car il y avait beaucoup d’attente. De plus, les jeunes ont suivi le programme. Le vrai public d’« Intervilles », ce sont les enfants. J’étais à l’aise dans mon rôle, mais je vais essayer d’apporter quelque chose de différent pour la saison 2. Il va falloir innover pour attirer à nouveau le public.

Quel programme rêveriez-vous d’animer ?

J’aimerais travailler sur une émission de variété comme celles que nous avons connues dans les années 1980-1990. Un programme où l’on verrait des stars d’aujourd’hui se prêter à des jeux de rôle, des sketchs… J’apprécie les émissions où le public peut découvrir les artistes d’une autre manière.