La gastronomie géorgienne ne conquiert-elle pas Paris ?

La gastronomie géorgienne commence à se faire un nom et « ce n’est pas anodin », remarque Barnabé Mantz, directeur marketing chez The Fork. « 70 % de ma clientèle est Française », nous confie la cheffe Magda.

Lorsqu’il s’agit de se mettre d’accord sur un endroit où déjeuner, les choix parmi les collègues varient. Italien, libanais, cuisine coréenne… toutes les adresses du quartier ont déjà été explorées ! Pourquoi ne pas essayer quelque chose de différent ? Si vous hésitez sur votre choix, 20 Minutes vous suggère de découvrir la cuisine géorgienne, qui séduit de plus en plus de gourmets en France, et particulièrement à Paris.

Un succès considérable auprès des Français

La gastronomie géorgienne commence à faire parler d’elle et « ce n’est pas anodin », observe Barnabé Mantz, directeur marketing chez The Fork. Interrogé par 20 Minutes sur cette tendance, il souligne « une belle évolution » de la fréquentation des restaurants géorgiens à Paris. En effet, 14 établissements ont rejoint l’application en 2025, contre… aucun en 2024. C’est un véritable succès, « surtout à Paris », s’enthousiasme le directeur marketing.

Des restaurants tels que « Maison Caucasienne », « Tamada » ou « Chez Magda » affichent complet. La cheffe Magda, victime de son succès dans le 19e arrondissement de Paris, ouvre même un troisième établissement boulevard Voltaire, dans le 11e, où elle prépare elle-même les plats traditionnels de sa terre natale.

Les charmes de ces plats traditionnels semblent encore loin d’avoir atteint leur plein potentiel ! À Nice, le restaurant « Tone Georgien » a même atteint le top 5 des destinations favorites sur l’application The Fork. « C’est aussi ce type de visibilité qui facilite la découverte », précise Barnabé Mantz. Les plats obtiennent d’excellentes notes, ce qui attire les curieux qui finissent par tester et recommander à leur tour.

À la recherche de « nouvelles expériences » culinaires

« 70 % de ma clientèle est Française », nous confie la cheffe Magda. « Contre 20 % de clients issus des pays de l’Est, et seulement 10 % de Géorgiens ». Quelle est la recette de ce succès ? « Les saveurs épicées qui plaisent beaucoup à la clientèle », répond-elle. Barnabé Mantz partage également cet avis : « On a des assiettes qui se distinguent par une abondance de légumes et un goût épicé marqué ».

Cela correspond parfaitement à la recherche des clients en 2025. « Aujourd’hui, on ne va plus au restaurant simplement pour manger, mais aussi pour vivre une expérience », souligne le directeur marketing de « The Fork ». Avec ses épices, ses herbes et ses plats originaux, la cuisine géorgienne a tous les atouts pour répondre aux nouvelles attentes de consommation.

Deux plats géorgiens à absolument essayer

Le Khachapuri

« Le Khachapuri est une galette au fromage », explique la cheffe Magda. Il peut se présenter sous forme de galette ronde avec un œuf coulant au centre, ou en parts à la manière d’une pizza, avec une pâte ultra-moelleuse. C’est idéal en accompagnement ou comme alternative plus gourmande au pain.

Khinkali

« Ce sont des raviolis géorgiens », précise la cheffe Magda. Ils sont fourrés de viande (généralement du bœuf ou du porc) dans une pâte épaisse plissée qui se referme en une petite tige. Servis en plat, ils baignent dans un bouillon salé aux herbes. Même si vous n’en voyez pas beaucoup sur l’assiette, ne vous inquiétez pas, c’est très rassasiant.