France

« La France a un incroyable talent » : L’Inverdance, une discipline qui donne le tournis

Avez-vous déjà essayé de reproduire des figures de natation synchronisée en dehors d’une piscine (et sans être bourrée en fin de soirée) ? Il ne s’agit pas d’une idée complètement folle puisque c’est celle de Mae Leydet, la créatrice de l’Inverdance, qui l’a menée jusqu’à la demi-finale de La France a un incroyable talent diffusé ce mercredi 18 décembre. En attendant de découvrir si l’Inverdance ira jusqu’à la finale vendredi…

De la natation artistique au sec

« Quand je suis arrivée à Incroyables Talents, j’avais peur qu’on se foute de moi. Aujourd’hui je suis convaincue que cette discipline peut en égaler d’autres comme le Pilate, le yoga même » affirme aujourd’hui Mae Leydet, à qui cette participation a donné des ailes. D’autant que c’est dans la douleur qu’elle avait accouchée de cette idée : « C’était en 2020 pendant le confinement. A l’époque, j’étais coach de natation artistique et je ne pouvais plus exercer mon métier car les piscines étaient fermées. J’étais en dépression du post-partum aussi, c’était vraiment une période difficile ». Jusqu’au jour où l’un de ses amis lui offre un tabouret d’inversion, un accessoire de yoga qui permet de faire des postures à l’envers. Une révélation pour la nageuse qui poste des vidéos de ses chorégraphies « tête en bas » sur les réseaux et déclenche un enthousiasme inespéré auprès de ses élèves. A la sortie du confinement elle se décide à lancer la première école d’« Inverdance » à Allauch, à côté de Marseille, où elle vit.

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Certaines de ses élèves nageuses la suivent. Et c’est ainsi qu’elles commencent à imaginer des chorégraphies en musique, les jambes en l’air et la tête en bas, avec une coordination au cordeau.

Une comparaison au chorégraphe Sadeck Berrabah

« Je me suis passionnée pour quelque chose de nouveau car j’ai senti qu’il y avait une grande créativité, poursuit Mae, A La France a un Incroyable talents, ce sont les premiers, les seuls à avoir cru en mon histoire. Je suis passée par des phases compliquées, beaucoup de gens m’ont fermé les portes en me considérant comme une illuminée ». Si une participation à l’émission avait rapidement effleuré l’esprit de la coach de 33 ans, c’est finalement la production qui a pris les devants : « Un casteur de l’émission m’a contacté le 7 janvier après avoir repéré un article sur l’Inverdance dans La Provence. Il m’a dit que j’étais potentiellement une bonne candidate pour l’émission. J’ai sollicité des élèves de l’école et aussi d’autres filles pour former la troupe ». Après avoir passé le casting vidéo, la troupe de 8 danseuses s’est présentée devant le jury lors de deux passages remarqués. « On a eu que des compliments, se réjouit Mae, on nous a même au chorégraphe Sadeck Berrabah ! ».

Sa plus belle victoire serait de faire connaître cette discipline « adaptée à tous et qui ne coûte pas grand-chose car le tabouret d’inversion est facile à trouver » mais qui ne compte aujourd’hui qu’une quarantaine de licenciées à Marseille. Son prochain défi ? Aller en final de La France a un incroyable talent bien sûr mais aussi développer l’Inverdance en formant des coachs pour créer un réseau d’écoles franchisées à travers la France. « Pour être honnête, j’attendais plus de retombées avec la participation à « La France à un incroyable talent »… J’espère que la suite nous donnera plus de visibilité ! ». Histoire de pas avoir l’impression qu’on lui a fait à l’envers.