Jemima Kabeya est morte d’une méningite bactérienne foudroyante à 21 ans, son club est « dévasté »
Le club de handball féminin de Plan-de-Cuques (D1, Bouches-du-Rhône) est sous le choc, deux jours après le décès de sa jeune gardienne de but Jemima Kabeya (21 ans). Interrogé mardi par L’Equipe, le président du club provençal Eric Nicolao a confié : « On est tous dévastés. C’est une onde de choc terrible. C’était une fille d’une extrême gentillesse, solaire, toujours souriante, et une professionnelle hors pair ».
Comme le précise le dirigeant de Plan-de-Cuques, Jemima Kabeya venait d’effectuer un grand match malgré la défaite en D1 à Chambray (22-20), avec 16 arrêts à la clé. On était alors le 5 février, soit cinq jours avant son brutal décès. La Provence a révélé mardi que l’ancienne internationale juniors avait succombé à « une méningite bactérienne foudroyante ». Les premiers symptômes s’étaient déclenchés dimanche.
Plan-de-Cuques lance une cagnotte pour aider la famille de la victime
« Le soir, elle était vraiment fatiguée, et une de ses coéquipières l’a emmenée aux urgences, raconte Eric Nicolao à L’Equipe. Alors qu’elle devait passer un examen, elle a fait un malaise et tout s’est enchaîné. C’est terrible. » Le club des Bouches-du Rhône a mis en place une cagnotte sur le web afin d’aider la famille de la victime.
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Au vu du dramatique contexte, les deux prochains matchs de Plan-de-Cuques, ce mercredi contre Saint-Amand et le 19 février à Besançon, ont été reportés. Un hommage à Jemima Kabeya sera rendu ce mercredi soir avant cinq rencontres de D1 féminine de handball.
