France

Jean Imbert, un chef cinéphile dans ses nouvelles cuisines à Cannes

Du talent, un naturel qui séduit. Quand on rencontre Jean Imbert, on se sent tout de suite à l’aise avec ce passionné des bons produits, du végétal et des plats simples. Tout se passe côté saveurs et expériences culinaires pour ce chef qui trouve sa place aujourd’hui sur la Croisette, avec sa récente nomination derrière les fourneaux du Martinez.

Tout lui réussit, et c’est comme une évidence pour Nespresso de lui confier ses cuisines une troisième fois, pour un dîner exceptionnel dans le cadre du Festival de Cannes. Jean Imbert a amené son équipe du Plaza Athénée, et tout a été pensé dans un prisme végétal et écoresponsable – jusqu’au menu sublime, fait en papier compostable à base de grains de café.

Au programme, légumes du potager en jardinière, olive de Nice, tomates de la région, pâté en croûte et condiment basilic, bouillon végétal, raviole du soleil. Petite surprise pour les invité.e.s, le dessert iconique du Plaza, la crêpe soufflée entièrement faite au café, avec un praliné au… café.

Fan du « Vertigo » d’Hitchcock

Grand cinéphile, Jean Imbert n’en reste pas moins attaché aux émotions que l’art peut procurer sur ses amateurs. Que l’on soit en cuisine ou en salle obscure, sa finesse à décrypter les tendances et les goûts des autres font de ce chef une perle rare.

En cuisine, quelques minutes avant le dîner, il se confie : « C’est un peu chaud mais avec mon équipe, nous sommes hyperexcités. Je connais le festival depuis que j’ai 16 ans, je connais par cœur les codes, les stars, l’ambiance ici. Et je suis tellement heureux d’être là… Tout comme mon équipe ! ».

« Des films cultes, j’en ai trop Stéphanie ! Mais allez, je dirais « Vertigo ». J’aime cette époque, j’aime ce cinéma, mais en réalité, je pourrais en citer mille autres », raconte le chef. Et quelques minutes plus tard, il nous fait part de son émotion de la veille, en salle à quelques mètres d’Harrison Ford, qu’il a vu en larmes. « Je n’arrêtais pas de me retourner pour le voir. Son attache à Cannes, ville du cinéma, n’a pas fini de s’intensifier.

Et en cuisine, le calme perdure, avec ce grand chef qui n’a pas terminé de nous surprendre. Après un cinéma dîner en lien avec MK2, à Paris, que nous réserve Jean Imbert ? Jusqu’où ira son ascension ? Une chose est sûre, on le suivra !