Jean Castex placé en garde à vue à Montpellier puis relâché
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«Il n’y a aucun soupçon d’enrichissement personnel, bien évidemment », a tenu à préciser Jean-David Cavaillé, le procureur de la République de Perpignan, à Midi Libre, qui a révélé la garde à vue de Jean Castex.
L’actuel président de la RATP et ancien premier ministre a été entendu ce jeudi par les gendarmes de la section de recherche de Montpellier, qui travaillent sur de possibles faits de « faux en écriture et soustraction de biens publics ». Il a ensuite été relâché.
Les gendarmes enquêtent sur des subventions accordées alors que Jean Castex était le président de la communauté de communes Conflent Canigo, dans les Pyrénées-Orientales, un mandat qu’il a occupé entre 2015 et 2020.
Un signalement d’Anticor
L’association Anticor avait fait un signalement au sujet de subventions accordées à Selecor, une entreprise qui intervient pour couvrir les zones blanches en matière de téléphonie, explique le quotidien régional.
Ces subventions ont été accordées en 2017 et 2018, après que la société avait été placée en procédure de sauvegarde en mai 2016. Ces subventions ne seraient pas conformes aux règles du droit public et n’entreraient pas dans les compétences d’une collectivité de communes.