« Je l’enlève dès le 26 », « il reste jusqu’en mars »… Les sapins de Noël ont des durées de vie très variables

«Il est déjà sur le trottoir », « il fait partie de la famille, on va le planter dans le jardin » ou encore « tous les ans, il reste jusqu’au 6 janvier, et c’est tout »… Alors que Noël est passé, les avis sont partagés sur une question cruciale : quand faut-il enlever le sapin de son salon ?

Un consensus semble se dégager de la majorité des commentaires d’internautes de 20 Minutes. « Chez nous aussi loin que je m’en souvienne, on installe le sapin le dimanche qui suit la Saint-Nicolas et on l’enlève le week-end de l’épiphanie », explique le bien nommé Nicolas. « Le jour de l’épiphanie, comme le veut la tradition alsacienne », confirme Franck. Nicole approuve également ce calendrier traditionnel : « Nous avons toujours gardé le sapin jusqu’au 6 janvier, jour des rois mages. C’était comme ça lorsque j’étais enfant et j’ai continué. » Ainsi, les sapins de noël, probablement accompagné de crèches, attendent une autre tradition, celle des galettes des rois, pour quitter les foyers de tradition catholiques.

« J’ai hâte de retrouver ma maison nette »

Pourtant, une autre date se dégage, celle du 31 décembre. « Passé le 1er de l’an, j’ai envie de passer à autre chose, explique Solène. Les branches commencent à s’affaisser et je profite des points de collecte pour déposer mon sapin, même si les premiers jours ça laissera un vide… » Pour Véronique aussi, la Saint-Sylvestre est une date fatidique : « Je garde le sapin jusqu’au nouvel an, sous la pression de mon conjoint et de mes filles, sinon pour moi il serait parti après Noël ! Je suis assistante maternelle et j’ai hâte de retrouver ma maison nette quand les fêtes sont terminées, même si j’ai apprécié toute la magie que Noël a apportée jusqu’au 25. »

Il y a aussi les radicaux qui enlèvent sapin et décoration de noël dès le 26. « Il descend avec les emballages de papier cadeau, le 26 ou le 27, raconte Luc. Cette année, il était même sur le trottoir le 25 au soir, parce que mes enfants partaient à la montagne après le déjeuner. » Pour ces adeptes du temps court, il y a plusieurs avantages. « Je ne supporte pas de voir un sapin fané, explique Nina. Je le mets tard, vers le 15 décembre, et je l’enlève le 26. La magie de l’atmosphère de Noël est plus forte si elle est courte. »

« Pourquoi se priver d’une joie certaine ? »

Enfin, il y a toute la multitude de petites habitudes et traditions familiales. Chacune et chacun semble ainsi avoir son propre calendrier. « Étant un grand fan de la période de Noël (et l’attendant toute l’année), je ne gâche pas mon plaisir à faire durer cette magie en laissant mon sapin bien au-delà de Noël, explique ainsi Stéphane. Je le retire en général vers la fin du mois de janvier, et il m’est même arrivé de le retirer deux jours avant la Saint-Valentin. Après tout, pourquoi se priver d’une joie certaine alors qu’elle ne fait de mal à personne ? Sauf peut-être aux voisins d’en face qui voient clignoter le sapin des semaines et des semaines durant ! »

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George nous explique que « comme tout Britannique » il laisse son sapin « 12 jours après Noël ». Danicela vit la chose en décalé : « Ayant fini de le décorer le 24 décembre, chez nous il tient plutôt jusqu’à février mars ! » Chez Joël, le sapin « doit tenir jusqu’à l’anniversaire de notre fils, le 25 janvier, c’est une tradition. » Quant à Stéphanie, elle s’adapte aux contraintes familiales : « Nous vivons en station de montagne, loin de la famille, et ce n’est pas toujours évident de se retrouver tous ensemble. Alors les fêtes de Noël s’étalent, les lutins farceurs amènent le sapin le 1er décembre, on fête la Saint-Nicolas le 6 décembre, le vrai Noël puis souvent un autre Noël au moment du Nouvel An puis pour terminer la Befana qui accroche des sucreries avec la galette des Rois. Le sapin est un vrai fil rouge de toutes ces festivités alors pas de départ avant la mi-janvier ! »