Japon : Secouru sur le mont Fuji, ce randonneur y retourne pour retrouver son téléphone (avec le même résultat)

Il n’avait aucune idée du danger. Ni la première fois, quand il a entrepris de grimper au sommet du mont Fuji (Japon) hors de la période conseillée et a été sauvé par les secours. Ni la deuxième fois quand il a voulu remonter le célèbre volcan japonais pour retrouver son téléphone portable. Cet étudiant chinois établi au Japon a dû être secouru à deux reprises en une semaine. Selon la presse locale, le marcheur a été découvert en grande difficulté samedi par un autre randonneur. Perché à 3.000 m d’altitude, l’étudiant chinois semblait être « atteint par le mal des montagnes » quand il a été secouru, a rapporté ce lundi un porte-parole de la police de la région de Shizuoka. L’homme a été transporté à l’hôpital.
Quatre jours plus tôt, il avait déjà été secouru alors qu’il tentait de gravir les 3.700 mètres du célèbre volcan coiffé de blanc. Cet homme âgé d’une vingtaine d’années avait été pris en charge par hélicoptère. Il serait revenu quatre jours plus tard pour récupérer son téléphone portable, égaré lors de sa première ascension, selon la chaîne de télévision privée TBS. L’a-t-il retrouvé ? On ne peut pas vous le dire. Mais l’homme a clairement fait preuve d’imprudence en empruntant ces sentiers pourtant déconseillés à cette période de l’année. L’accès aux randonneurs au mont Fuji est vivement découragé hors saison estivale.
Très connu dans le monde entier, le Mont Fuji voit chaque été débarquer des milliers de marcheurs, qui affrontent les pentes escarpées du volcan, parfois en pleine nuit, afin de profiter du soleil levant depuis son sommet. L’an dernier, les autorités ont même instauré un droit d’entrée et un quota de randonneurs sur l’itinéraire le plus populaire. Et à partir de cet été, les randonneurs empruntant l’un des quatre principaux sentiers devront payer 4.000 yens (24,50 euros). En 2023, plus de 220.000 personnes ont tenté l’ascension entre juillet et septembre, selon la BBC.