France

Isère : Olivier Véran ne tentera finalement pas de redevenir député même si « ce n’est pas un adieu »

Avant même de rentrer dans la bataille, Olivier Véran jette l’éponge. L’ancien ministre de la Santé et porte-parole du gouvernement a annoncé mardi soir qu’il ne se représenterait finalement pas dans la législative partielle de l’Isère, vacante depuis la démission de celui qui l’avait battu en juillet, l’ex-LFI Hugo Prevost.

« Je ne serai pas candidat à l’élection législative partielle qui se tiendra dans la 1re circonscription de l’Isère », a-t-il écrit sur X, expliquant avoir réfléchi « à tête reposée, après douze années de mandats locaux et nationaux menées tambour battant ».

Un « jamais » qui veut dire « pas tout de suite »

Disant n’avoir « jamais considéré la politique comme une carrière », Olivier Véran explique vouloir « servir (son) pays autrement » et s’engager « différemment ». « Il est temps pour moi de prendre du recul, salutaire, nécessaire », poursuit-il, mais « ce n’est pas un adieu », car « en politique, « jamais », ça veut dire « pas tout de suite » ».

L’ancien député macroniste précise que Camille Galliard-Minier, qui l’avait suppléé quand lui-même était ministre, « souhaite se porter candidate et nous la soutiendrons de toutes nos forces ». Les dates de cette législative partielle ne sont par contre pas encore connues.

Pour remplacer à l’Assemblée nationale Hugo Prevost, soupçonné de violences sexuelles et sexistes, La France insoumise vient pour sa part d’investir le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok.

Une guerre locale PS-LFI

Si Marine Tondelier, la patronne des Ecologistes, a d’ores et déjà confirmé que son parti soutiendrait le candidat LFI, dans le cadre de l’accord de répartition des circonscriptions du Nouveau Front populaire, le PS local a proposé une autre candidature, celle de la conseillère départementale socialiste Amandine Germain, plus à même de l’emporter, selon eux. Le PS national n’a pour sa part pas encore tranché.

La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, avait un temps envisagé de se présenter dans cette circonscription, avant de renoncer. Les Insoumis exigeaient qu’elle siège au sein de leur groupe.