Intelligence Artificielle : Les Emirats construiront un data center géant en France, annonce Macron

La France accueillera prochainement un immense centre de données dédié à l’intelligence artificielle (IA), un projet soutenu par les Emirats arabes unis et annoncé par l’Elysée à l’occasion du sommet mondial sur l’IA, qui se tient actuellement à Paris. Ce data center, dont la puissance de calcul pourrait atteindre un gigawatt, s’insérera dans un « campus » consacré à l’IA, présenté comme le plus grand d’Europe.

L’investissement, estimé entre « 30 et 50 milliards d’euros », découle d’un accord de partenariat signé en présence du président français Emmanuel Macron et de son homologue émirati Mohamed ben Zayed Al-Nahyane. Le projet sera porté par un « consortium de champions franco-émiratis », incluant le fonds d’investissement MGX, soutenu par les Emirats. La localisation précise du campus reste encore à déterminer.

Une trentaine de sites pour de futurs data centers

Parallèlement, la ministre française en charge de l’IA, Clara Chappaz, a révélé que 35 sites « prêts à l’emploi » sont déjà identifiés pour accueillir de futurs centres de données en France. Ces infrastructures couvriront environ 1.200 hectares, avec une annonce de leur emplacement prévue pour le début de la semaine prochaine.

Le sommet sur l’IA, coprésidé par la France et l’Inde, a débuté à l’Ecole Polytechnique avec deux journées de tables rondes avant de se poursuivre avec des sessions consacrées à l’IA et la culture durant le week-end. Les discussions diplomatiques prévues lundi et mardi devraient aboutir à « une déclaration de volonté de progrès partagée », selon Anne Bouverot, envoyée spéciale du président français pour l’événement.

Une centaine de pays attendus au sommet

Une centaine de pays sont représentés à cette rencontre de haut niveau, marquée par la présence du vice-président américain J.D. Vance, du vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, ainsi que de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du chancelier allemand Olaf Scholz.

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Toutefois, des incertitudes persistent sur la venue d’Elon Musk et de Liang Wenfeng, fondateur de la start-up chinoise DeepSeek, avec lequel l’Elysée est encore en « discussions ».