France

« Ils ne savent pas faire un œuf mayonnaise »… Le patron du Bistro Régent surprend par ses propos sur ses cuisiniers

La séquence a été largement reprise sur les réseaux sociaux et notamment sur X. Diffusé le 31 décembre, l’extrait montre la prise de parole de Marc Vanhove, patron du groupe de restauration Bistro Régent, qui partage sa technique pour garder son personnel. « A la base, on n’a pas de cuisinier. On les forme et on les formate à notre système, ce qui fait qu’on n’a pas de problème de personnel. On ne peut pas nous piquer nos cuisiniers, ils ne savent pas faire un œuf mayonnaise, un plat du jour ou une mousse au chocolat. Donc ils restent chez nous et on est tranquilles. »

Ces mots, Marc Vanhove les a prononcés sur le plateau de l’émission « Patrons en question » diffusée sur CNews. Des propos qui n’ont pas choqué la chroniqueuse et patronne Sophie de Menthon, qui a trouvé ça « formidable » et a rigolé. Mais qui ont davantage étonné des internautes, nombreux à s’indigner face à des propos jugés méprisants et condescendants de celui qui fût l’un des sponsors des Girondins de Bordeaux.

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Le bistro Régent est né à Bordeaux en 2010 quand l’ancien cuisinier Marc Vanhove a ouvert « trois restaurants en même temps, le même jour et à la même heure ». Grâce au soutien de poids du chef Philippe Etchebest, le patron a réussi son pari d’imposer une carte très réduite où les frites maison et la salade sont systématiques, et accompagnées d’une viande ou d’un poisson.

Une sauce unique est proposée et avait même amené la franchise en justice. Accusée par la chaîne L’Entrecôte de l’avoir copiée, la marque Bistro Régent avait été condamnée dans l’affaire de « la guerre des sauces ». Mais l’enseigne a bien grandi et s’est implantée dans de nombreuses villes de France sous forme de franchise et affiche plus de 130 restaurants, malgré quelques fermetures récentes.

Ceux qui vont au restaurant « mais ne devraient pas »

Le passage sur les cuisiniers incapables de cuisiner n’est pas le seul moment étrange que l’on a relevé. Dans ce que l’on a du mal à qualifier d’interview tellement elle est mal menée et pas préparée, le patron explique également que « les gens ne savent pas vraiment comment consommer ». « Il y en a beaucoup qui vont au restaurant mais qui ne devraient pas trop par rapport à leur budget, malheureusement. Mais ils y vont », glisse le patron dans un sourire. Réponse de la chroniqueuse : « on peut dire la même chose du téléphone ». Un message pour les pauvres ?

Sur les réseaux, la séquence a largement fait réagir. Si beaucoup s’indignent des propos du patron, d’autres saluent la réussite de son concept. « C’est bon, pas cher, efficace, et c’est une très bonne stratégie économique », commente un internaute. « C’est du fast-food, en réalité. Pas de la cuisine. Donc, ça se tient », estime un autre.