France

Hérault : Son cœur artificiel lui a permis de survivre près de deux ans après son opération, presque un record

Patrick Rey est mort, vendredi, à Montpellier, après avoir vécu près de deux ans avec un cœur artificiel. Il avait été l’un des deux patients du CHU de Montpellier à avoir bénéficié d’une transplantation d’une prothèse totale Aeson de la biotech française Carmat.

Originaire de Béziers, le sexagénaire avait subi une lourde intervention, en décembre 2023, qui, à l’époque, lui a sauvé la vie. Souffrant d’une grave insuffisance cardiaque, il avait été déclaré éligible à intégrer l’étude EFICAS de la biotech Carmat visant à lui implanter une prothèse complète de cœur mécanique de dernière génération baptisée Aeson.

Proche du record de longévité

Dix-huit mois après son opération, il avait confié à nos confrères du Midi Libre être « dans [sa] deuxième vie » alors même que son cardiologue lui avait annoncé, en juillet 2023, qu’il était « en train de mourir à petit feu ».

Surnommé depuis l’intervention « l’homme bionique », Patrick Rey était un des quelque 92 patients à avoir bénéficié d’une transplantation d’un cœur artificiel Aeson. Avec près de deux ans de vie avec sa prothèse, il fait partie des personnes qui ont gardé le dispositif le plus longtemps. Le record étant, à janvier 2025, de 25 mois.

Notre thématique Santé

une cérémonie en hommage à Patrick Rey aura lieu, samedi, à Béziers. Selon ses volontés, il ne souhaite ni fleurs ni couronnes, mais une urne est disponible au salon funéraire où il repose et les dons permettront « d’apporter une aide précieuse à l’équipe médicale de la société Carmat ». En effet, la biothèque, faute de financements, a été placée en redressement judiciaire le premier juillet dernier.