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Guerre en Ukraine : Zelensky à Berlin, discussions avec les États-Unis

Volodymyr Zelensky est à Berlin pour rencontrer les émissaires de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, ce dimanche. Maria Kolesnikova, libérée après avoir passé plus de cinq ans en prison, a déclaré, depuis l’Ukraine, « ne rien regretter ».


Vous avez manqué les derniers événements concernant la guerre en Ukraine ? *20 Minutes* vous propose un récapitulatif tous les soirs. Voici les points essentiels de ce vendredi 12 décembre, au 1.388e jour du conflit.

**Le fait du jour**
Volodymyr Zelensky est à Berlin pour rencontrer les émissaires de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, en compagnie du chancelier allemand Friedrich Merz, ce dimanche. L’objectif de ces discussions diplomatiques est de trouver une issue à la guerre en Ukraine.

Avant cette rencontre, le président ukrainien a exprimé sa disposition « au dialogue ». Il a également fait part de son intention de convaincre les États-Unis de soutenir un cessez-le-feu, qui impliquerait un gel de la ligne de front à son état actuel, avant toute négociation avec Moscou. L’armée russe, plus nombreuse, continue d’attaquer sur le terrain.

**La déclaration du jour**
« J’estime qu’aujourd’hui l’option la plus juste possible, c’est « On reste où on est » [sur le front] […]. Il s’agit d’un cessez-le-feu : les parties restent sur leurs positions et tentent ensuite de résoudre tous les problèmes communs par voie diplomatique. Je sais que la Russie ne voit pas cela d’un bon œil et j’aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point. »

Cette déclaration a été exprimée par Volodymyr Zelensky avant le début des discussions diplomatiques avec les émissaires américains à Berlin.

**Le chiffre du jour**
0. C’est le nombre de regrets de l’opposante bélarusse Maria Kolesnikova. Récemment libérée après avoir passé plus de cinq ans en prison pour son opposition au président Alexandre Loukachenko, elle a affirmé, depuis l’Ukraine où elle est réfugiée, « ne rien regretter ».

« Il arrive des moments où des questions difficiles se posent et où nous devons faire des choix difficiles, a déclaré Maria Kolesnikova. Et j’ai fait très facilement ce choix difficile car j’étais et je reste convaincue que je soutenais une idée juste. »