Guerre en Ukraine : L’ONU ne mâche plus ses mots et la mobilisation partielle divise les Russes

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Fini le temps où l’ONU mâchait ses mots et faisait dans la litote et la paraphrase. Des enquêteurs de l’organisation ont accusé ce vendredi Moscou d’avoir commis un « nombre considérable » de crimes de guerre dans quatre régions ukrainiennes dans les premières semaines suivant l’invasion russe. Ils ont en revanche jugé qu’il était trop tôt pour parler de crimes contre l’humanité, des accusations que portent l’Ukraine et plusieurs ONG.

Cette commission d’enquête de l’ONU a présenté au Conseil des droits de l’homme (CDH) les premières conclusions de son investigation sur les violations des droits humains commises à la fin de février et en mars par les forces russes dans les régions de Kiev, Tcherniguiv, Kharkiv et Soumy, situées dans le nord et nord-est de l’Ukraine.

La phrase du jour

Pour Silvio Berlusconi, ancien chef du gouvernement italien qui s’était rendu avec Vladimir Poutine en Crimée après l’annexion de la province russe par Moscou en 2014, le maître du Kremlin a été « poussé » par sa population et son entourage à envahir l’Ukraine.

« Poutine s’est retrouvé dans une situation vraiment difficile et dramatique », a expliqué jeudi soir dans une émission politique de la télévision publique Rai le patron de Forza Italia (droite) qui se présente dimanche aux législatives en coalition avec deux partis d’extrême droite, Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni et la Ligue de Matteo Salvini.

Le chiffre du jour

10.000 personnes se sont portées volontaires pour être mobilisées pour l’offensive en Ukraine ces dernières 24 heures, après l’annonce de Vladimir Poutine autour d’une mobilisation partielle mercredi soir, a affirmé jeudi l’état-major russe.

La mobilisation partielle décrétée concernée que quelque 300.000 réservistes qui ont une « expérience militaire ». De nombreux Russes redoutent cependant une mobilisation plus massive.

La tendance du jour

« Courage, fuyons » est un mantra assez partagé en Russie, puisque de nombreux citoyens cherchent à quitter le territoire, par tous les moyens, pour éviter la mobilisation. Certes, celle-ci ne concerne officiellement que les réservistes disposant d’une expérience militaire, mais la crainte que l’armée russe étende son marché à tous les hommes mobilisables grandit. En plus de la fuite vers d’autres pays, la recherche Internet « comment se casser le bras » a bondi en flèche.