Guerre en Ukraine : Forêts brûlées, immeubles détruits… Un coût écologique de plus en plus élevé après 3 ans de guerre

Trois ans après le début de la guerre en Ukraine, les comptes sont de plus en plus inquiétants. Comme chaque année depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie la nuit du 23 au 24 février 2022, une coalition d’experts financée en partie par la Fondation européenne pour le climat a évalué les dégâts écologiques du conflit.
Selon la dernière mise à jour du rapport de The initiative on GHG accounting of war, publié ce 24 février, le conflit aurait généré 30 % d’émission de gaz à effet de serre en plus sur les douze derniers mois, soit 55 millions de tonnes d’équivalent CO2.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Principale cause de ce chiffre exponentiel : l’augmentation des feux de forêts. En 2024, ils ont été plus nombreux en raison d’une sécheresse plus importante facilitant la propagation de petits incendies, générés pour la plupart par les combats sur la ligne de front. Au total, 92.100 hectares ont brûlé l’année dernière contre 29.000 en 2023 et 47.700 en 2022.
Les combats restent, en revanche, les plus « coûteux » pour la planète. En trois ans, ils ont généré 82,1 millions de tonnes de CO2.
Destruction des bâtiments, utilisation de chars et d’avions de combat, et reconstructions faites d’acier et de béton : on fait le point sur le coût écologique du conflit entre l’Ukraine et la Russie, dans la vidéo placée tout en haut de cet article.