Guerre en Ukraine : Drones ukrainiens frappent un gratte-ciel à Grozny.

Cinq drones ont été détectés techniquement jeudi soir, vers 19h30, au-dessus de la base sous-marine de l’Ile Longue, dans le Finistère. Les signalements de survols de drones se sont multipliés dans des aéroports et autres sites sensibles, dont militaires, ces derniers mois en Europe du nord.

Cinq drones ont été détectés jeudi soir, vers 19h30, au-dessus de la base sous-marine de l’Ile Longue, située dans le Finistère, à proximité de la rade de Brest, selon des sources de la gendarmerie. Cette base est le site des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) utilisés pour la dissuasion nucléaire française.

Pour faire face à cette situation, un dispositif de lutte anti-drones et de recherches a été mis en place. Le bataillon de fusiliers marins en charge de la sécurité de la base a enregistré plusieurs tirs anti-drones, d’après la même source.

La préfecture maritime de l’Atlantique et le parquet, sollicités par l’AFP, n’ont pas réagi immédiatement.

Les passages de drones dans cette zone interdite ne sont pas inhabituels. En effet, dans la nuit du 17 au 18 novembre, un drone avait été observé volant « au-dessus de la presqu’île de Crozon », qui comprend l’Île Longue, mais sans survoler des installations militaires.

La base de l’Île Longue, considéré comme un sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, est sécurisée par 120 gendarmes maritimes travaillant en coordination avec les fusiliers marins.

Ces derniers mois, le nombre de signalements concernant des survols de drones a augmenté dans des aéroports et d’autres sites sensibles, y compris militaires, en Europe du Nord, où les responsables de ces pays pointent du doigt des actions attribuables à Moscou.