France

Guerre en Ukraine : Canberra et Paris offrent des obus, Moscou et Kiev se disputent Vougledar

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

La France et l’Australie ont passé un accord pour fournir des obus de 155 mm à l’Ukraine pour la soutenir dans sa guerre contre la Russie, ont annoncé lundi les ministres français des Armées Sébastien Lecornu et australien Richard Marles. « Plusieurs milliers d’obus de 155 mm vont être fabriqués en commun », a déclaré Sébastien Lecornu, tandis que Richard Marles a parlé d’un « projet de plusieurs millions de dollars » australiens, une « nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises ».

« Cela fait partie des efforts de soutien que l’Australie et la France fournissent à l’Ukraine pour être sûres qu’elle est en mesure de tenir dans ce conflit et d’y mettre un terme selon ses propres termes », a déclaré le ministre australien. « L’idée est d’apporter une aide significative, et un effort qui soit continu dans le temps », a déclaré Sébastien Lecornu, visant des premières livraisons au cours du premier trimestre 2023, mais refusant d’entrer plus avant dans les détails du contrat de ces obus d’artillerie.

La phrase du jour

A un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit : « Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute » ou quelque chose comme ça »

L’ex-Premier ministre britannique Boris Johnson raconte dans un documentaire de la BBC que le président russe Vladimir Poutine l’a « en quelque sorte menacé » avant l’invasion de l’Ukraine en lui lançant : « Un missile, ça prendrait une minute ». Le Kremlin a réagi lundi matin en accusant Boris Johnson de « mensonge ». « C’est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but ? Soit c’est un mensonge involontaire, dans la mesure où il n’a pas compris ce que lui disait le président Poutine », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le chiffre du jour

4 %. C’est la part du PIB de la Pologne dédiée à la défense nationale. Le Premier ministre de ce pays de l’Otan voisin de l’Ukraine, Mateusz Morawiecki, l’a annoncé ce lundi. « La guerre en Ukraine fait qu’on doit nous armer encore plus vite. Pour cette raison, nous ferons un effort sans précédent », a-t-il expliqué.

La tendance du jour

L’Ukraine a démenti ce lundi que les troupes russes progressaient, comme l’affirme Moscou, près de la ville de Vougledar, nouveau point chaud du front dans l’est de l’Ukraine où les combats s’intensifient ces derniers temps. « Nos unités continuent d’avancer (…) Des unités se sont établies dans l’Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs », avait affirmé dans la matinée le chef de l’occupation russe dans la région de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences russes.

Un porte-parole de l’armée ukrainienne en charge de cette zone, Ievguen Ierine, a, lui, assuré auprès de l’AFP que les attaques russes dans la zone avaient échoué. Selon lui, les forces ukrainiennes ont pu repousser les Russes à l’aide d’« armes à feu et de l’artillerie ». « L’ennemi n’a pas enregistré de succès et s’est replié. Nous n’avons pas perdu nos positions », a soutenu Ievguen Ierine.