France

Grève du 18 septembre : le préfet de police redoute des casseurs

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’est dit mercredi « très inquiet » de la présence de nombreux casseurs dans le cortège syndical de la capitale, jeudi lors de la journée de grève du 18 septembre. Les services de renseignements ont évoqué la présence d’éléments radicaux du type « Black Block » et craignent des débordements en raison d’une « montée en tension des discours », dont certains avec « une tonalité insurrectionnelle ».


Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a exprimé mercredi sa « très grande inquiétude » face à la présence de nombreux casseurs dans le cortège syndical prévu jeudi, lors de la journée de grève du 18 septembre.

Il a indiqué avoir des informations concernant la volonté de plusieurs centaines, voire de milliers de radicaux, de s’infiltrer dans le cortège syndical pour « en découdre et casser ». Il a ainsi appelé les commerçants à « fermer leurs boutiques » et les a encouragés à mettre en place « des protections de leurs devantures ».

Lors d’une réunion de travail dirigée par Bruno Retailleau, réunissant tous les préfets, les services de renseignements ont évoqué la possible présence d’éléments radicaux du type « Black Block » dans les manifestations des grandes villes. Les services envisagent également des actions coups de poing à l’appel du mouvement « Bloquons tout ».

Les renseignements ont par ailleurs noté une « montée en tension des discours », dont certains portent « une tonalité insurrectionnelle », suscitant des craintes quant à des débordements.