France

Gouvernement Bayrou : « La droite au pouvoir sous la surveillance de l’extrême droite »… La Gauche ulcérée

L’annonce du nouveau gouvernement dirigé par François Bayrou a déclenché une salve de critiques acerbes de la part des principales figures de la gauche, dénonçant une alliance implicite avec l’extrême droite et un mépris des urnes.

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a qualifié sur X ce gouvernement de « provocation » et l’a décrit comme étant « de droite extrême ». Marine Tondelier, cheffe des écologistes, a, de son côté, fustigé sur BFMTV « l’indignité » d’un Premier ministre « qui se met entre les mains de l’extrême droite ».

« Motion de confiance »

Du côté de La France insoumise (LFI), les critiques n’ont pas tardé. Mathilde Panot, présidente du groupe à l’Assemblée nationale, a raillé sur X « un gouvernement rempli de gens désavoués dans les urnes et qui ont contribué à couler notre pays… avec le soutien de Marine Le Pen et du RN ».

Jean-Luc Mélenchon a réclamé que François Bayrou soumette une « motion de confiance » devant les députés, faute de quoi, selon lui, « seule la censure permettra de dire « Non » à ce nouveau déni du vote des Français négocié sous le contrôle de Le Pen ». Le leader insoumis a également appelé à la destitution d’Emmanuel Macron, qu’il accuse d’être « l’organisateur de ce naufrage ».

Une équipe de « mercenaires »

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a lui aussi dénoncé sur X un exécutif marqué par « un 4ᵉ gouvernement toujours inspiré par Emmanuel Macron, par les LR, par le RN et avec Valls en prime ! Un jour sans fin ». Pour Raphaël Glucksmann, leader de Place Publique, ce nouvel exécutif est un gouvernement « sous la tutelle de Marine Le Pen ».

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L’ex-député insoumis François Ruffin a quant à lui regretté une équipe composée de « mercenaires sarkozystes, du pire des années Hollande, mélangés aux macronistes défaits, un gouvernement formé avec l’aval de Marine Le Pen. Voilà une tambouille qui va régaler les Français ! ». Enfin, Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a conclu en ironisant : « Ce n’est pas un gouvernement, c’est une recyclerie ! ».