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Gérald Darmanin : « Si je m’étais appelé Moussa, je n’aurais pas été élu ministre »

Le ministre de l’Intérieur sortant, Gérald Darmanin, suscite la controverse en France, en évoquant ses origines et la discrimination dans le pays, le jour de son départ, notamment, avant de passer le flambeau à Bruno Retailleau.

Ses déclarations ont ravivé les débats sur des prénoms français, mais aussi sur la discrimination en France. Ces déclarations ont suscité de nombreuses réactions, dont celles de l’extrême droite.

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Gérald Darmanin découvre la discrimination le jour de son départ du ministère de l’Intérieur en France

Tout nouveau ancien-ministre et désormais simple député du Nord, Gérald Darmanin a prononcé quelques mots avant son départ du ministère de l’Intérieur français. Il est revenu sur sa naissance et ses origines. Il était à deux doigts de se nommer Moussa, son grand-père maternel, né à l’ouest de l’Algérie.

« Si je m’étais appelé Moussa Darmanin, je n’aurais pas été » maire et ministre« , a annoncé le désormais ancien ministre de l’Intérieur lors de sa passation de pouvoir, avant d’ajouter « Je m’appelle Gérald, Moussa, Jean Darmanin« , un deuxième prénom hérité de son grand-père, « un tirailleur algérien qui a servi la France« .

Pour rappel, l’ancien ministre de l’Intérieur a souvent évoqué ses origines dans des discours politiques, notamment lors des prises de position concernant la laïcité. Ce petit retour à l’enfance, mais surtout aux origines de son prénom, n’est pas passé inaperçu sur la scène politique française.

Bardella réagit aux déclarations de Gérald Darmanin

En effet, le discours de Gérald Darmanin a provoqué plusieurs réactions, dont celle de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, qui réclame des clarifications à l’ancien ministre de l’Intérieur. « Qui considère-t-il comme raciste : les habitants de Tourcoing, les membres de l’institution policière, les Français en général ? Cette déclaration est une injure à la France« , a-t-il déclaré sur le réseau social X.

Quelques heures plus tard, c’est autour de la porte-parole du gouvernement sortant, Prisca Thevenot, de partager sa propre histoire familiale.  » Je m’appelle Prisca Thevenot. (…) Mais je m’appelle aussi Prisca Balasoobramanen. Je suis la fille de deux immigrés » a-t-elle fait savoir dans un discours qui fait écho à celui de Gérald Darmanin.

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