Gauche : Mélenchon tacle la stratégie du PS vis-à-vis de Bayrou… Le NFP au bord de l’implosion
Le torchon brûle au Nouveau Front populaire entre les Insoumis et les socialistes. Jean-Luc Mélenchon, a en effet estimé dimanche que le Parti socialiste n’était plus un « partenaire » après sa décision de ne pas voter la motion de censure portée par les Insoumis contre le gouvernement.
« Le parti socialiste n’est plus un partenaire, c’est un allié. Et encore, de circonstance », a déclaré le leader de La France insoumise sur RTL/Public Sénat. « Ils ne votent pas les censures mais sont dans l’opposition, personne n’y comprend rien », a-t-il ajouté, en qualifiant les négociations entre les socialistes et le gouvernement de « combines pourries ».
Hollande qualifié de « machine à tromper »
Le gouvernement de François Bayrou a échappé jeudi à une première motion de censure, déposée par LFI, en partie grâce aux députés PS qui ont, à une très large majorité, choisi de ne pas s’y associer. Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure, a décidé d’engager une négociation avec le Premier ministre au cours de laquelle le locataire de Matignon a consenti à rouvrir une discussion sur la très décriée réforme des retraites de 2023 et à revenir sur des mesures telles que le déremboursement de médicaments ou la suppression de 4.000 postes d’enseignants.
Dimanche Jean-Luc Mélenchon a également réagi sur les déclarations de François Hollande, qui a estimé que le PS était devenu « le pôle central de l’Assemblée ». Le fondateur de LFI a qualifié l’ancien président socialiste de « machine à tromper », lui reprochant d’avoir mené une « double négociation » avec François Bayrou, en parallèle de celle menée par Olivier Faure.
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Jean-Luc Mélenchon a par contre salué la personnalité du Premier ministre, qu’il imagine être en train de se préparer pour être « candidat à la prochaine élection présidentielle ». François « Bayrou est un homme très habile. Tous ceux qui le prennent pour une chiffe molle inconsistante se trompent. C’est un homme extrêmement résolu », a-t-il déclaré. « Et s’il peut lui arriver d’avoir de la faiblesse physique à tel ou tel moment, sa manière de conduire sa politique est celle d’un guerrier. Ce n’est pas un mou », a-t-il appuyé. Les deux hommes, qui ont le même âge, se connaissent depuis longtemps.
