Fin de vie : La justice autorise l’arrêt des soins d’une fille de 5 ans contre l’avis de ses parents

Elle était atteinte de manière irréversible. Une fillette de 5 ans, qui s’est éteinte fin janvier, s’est retrouvée au cœur d’une audience au tribunal administratif de Nantes. Ses parents s’opposaient à la décision des médecins et du comité d’éthique du CHU d’Angers, qui avaient pris la décision d’arrêter les soins et d’extuber l’enfant.
Le centre hospitalier avait souligné l’urgence « de mettre fin au maintien en vie » d’une enfant en souffrance, selon France 3. Le tribunal, cité par Ouest France, a estimé qu’il « ressort des pièces du dossier et des débats à l’audience que l’état de santé de l’enfant a atteint un stade de gravité tel qu’aucune démarche thérapeutique n’est plus possible, son état neurologique n’étant plus opérationnel et ne pouvant plus le redevenir ».
« Pas une affaire Humbert »
« Des lésions cérébrales irréversibles » avaient été constatées après l’ablation d’une tumeur. La fillette avait été admise aux urgences le 12 novembre pour une hypertension intracrânienne.
« Les parents savaient que c’était la fin. Ils voulaient que son départ soit naturel », a expliqué l’avocat de la famille, maître Antoine Béguin, au quotidien régional, pour qui on n’était pas là face à « une affaire [Vincent] Humbert ».