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Euro 2025 féminin : La Suisse obtient l’organisation, la France recalée

L’organisation de l’Euro 2025 féminin a été attribuée à la Suisse, ce mardi, à l’issue du comité exécutif de l’UEFA réuni à Lisbonne. Préférée à la France, à un quatuor de nations nordiques (Danemark, Finlande, Norvège, Suède) et à la Pologne, la Suisse succède à l’Angleterre, hôte et vainqueur du Championnat d’Europe en 2022. Seize nations prendront part à la compétition qui sera programmée aux mois de juin et juillet 2025 à Bâle, Berne, Genève, Zurich, Saint-Gall, Sion, Lucerne et Thoune, selon un communiqué de la fédération suisse.

L’Association suisse de football (ASF) a été choisie pour accueillir une grande compétition de football pour la seconde fois après l’Euro 2008 masculin, co-organisé avec l’Autriche. Elle n’a jamais accueilli de Championnat d’Europe féminin sur son sol, contrairement à la Norvège (1987, 1997 avec la Suède), au Danemark (1991), à la Finlande (2009) et à la Suède (2013).

La France n’a pas séduit

Alors que les quatre pays nordiques, où le football féminin jouit d’une très grande popularité, faisaient figure de favoris, la Suisse a sans doute bénéficié de sa place centrale sur le continent. « Notre tournoi doit être une fête de quatre semaines pour toute la Suisse et, grâce à notre situation au cœur de l’Europe, pour les pays environnants », a d’ailleurs relevé Marion Daube, directrice du football féminin de l’ASF et responsable du projet de candidature, dans le communiqué.

La France, hôte du Mondial 2019 féminin, a peut-être été plombée par le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022, mais aussi par la crise à la Fédération française, qui a abouti à la démission du président Noël Le Graët et à son remplacement par l’intérimaire Philippe Diallo, et par le psychodrame chez les Bleues avec l’éviction de la sélectionneuse Corinne Diacre, publiquement lâchée par plusieurs joueuses cadres.