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États-Unis : Un violeur condamné après avoir simulé sa mort

Nicholas Rossi, un Américain de 38 ans, a été condamné à au moins cinq ans de prison lundi pour le viol de son ex-petite amie, commis en 2008. En septembre, il a également été déclaré coupable d’un autre viol aux États-Unis, commis en 2008, avec une peine à prononcer en novembre.


Il aura tout tenté pour échapper à la justice, mais sans succès. Un Américain, qui avait simulé sa mort pour fuir en Écosse, a été condamné lundi à au moins cinq ans de prison pour le viol de son ex-petite amie.

Nicholas Rossi, reconnu coupable de ce viol commis en 2008, pourrait même purger sa peine jusqu’à la fin de sa vie. Selon les législations de l’Utah, où cet homme de 38 ans a été condamné, une commission judiciaire décidera de son éventuelle remise en liberté. « La seule peine appropriée dans cette affaire est de vous envoyer en prison », a déclaré le juge Barry Lawrence, en dénonçant sa « conduite trompeuse ».

**Démasqué grâce au Covid-19**

En 2019, Nicholas Rossi avait fait croire à son entourage qu’il était atteint d’un cancer à un stade avancé, puis avait publié une notice nécrologique en ligne avant de disparaître pour se réfugier au Royaume-Uni.

Visé par une notice d’Interpol, il a été arrêté en octobre 2021 lorsqu’il s’est rendu dans un hôpital de Glasgow, en Écosse, pour se faire soigner du Covid-19. Il avait prétendu s’appeler Arthur Knight et être un orphelin irlandais. Cependant, la police et le personnel médical l’ont identifié comme Nicholas Rossi, ses tatouages correspondant à la description fournie par Interpol.

**Coupable d’un autre viol**

Tout au long de la procédure, il a soutenu être victime d’une erreur d’identité, affirmant que les tatouages avaient été réalisés à son insu pendant qu’il était inconscient à l’hôpital. Il a également affirmé que ses empreintes, prélevées à l’hôpital, avaient été échangées pour le faire passer pour le criminel recherché. Lors de la procédure d’extradition, il s’est présenté en fauteuil roulant électrique et avec un masque à oxygène, mais un médecin a conclu qu’il n’y avait aucune raison médicale justifiant cela, qualifiant ses jambes de « fortes et athlétiques ».

Dans un procès séparé en septembre, Nicholas Rossi a aussi été reconnu coupable d’un autre viol aux États-Unis, commis également en 2008. Sa peine dans cette affaire sera prononcée en novembre.