Etats-Unis : Trump acte la disparition du bureau diplomatique climatique
Nouveau coup dur pour la lutte contre le changement climatique. L’administration de Donald Trump a confirmé vendredi la fermeture du bureau américain dédié à la diplomatie climatique, un symbole fort de son désengagement sur la scène internationale. Ce bureau, rattaché au département d’Etat, était notamment chargé de représenter Washington dans les discussions climatiques sous l’égide de l’ONU.
« Nous ne participerons pas à des accords et initiatives internationales qui ne reflètent pas les valeurs de notre pays », a justifié un porte-parole du département d’Etat, précisant que le bureau était désormais considéré comme « inutile ».
Les Etats-Unis sont déjà sortis de l’accord de Paris
Cette décision intervient trois mois après l’annonce d’un nouveau retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Bien que ce retrait ne sera effectif qu’en janvier 2026, son impact est déjà visible : la première économie mondiale s’est illustrée par son absence lors de la réunion d’experts du GIEC fin février et pourrait manquer la COP30 prévue à Belem, au Brésil, en novembre.
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Jusqu’à présent, même sous des administrations sceptiques, les Etats-Unis avaient continué à participer aux grandes conférences climatiques. Leur absence constituerait donc un tournant historique. Premier pollueur historique et deuxième émetteur mondial derrière la Chine, les Etats-Unis avaient déjà quitté brièvement l’accord de Paris sous la première présidence de Donald Trump, avant d’y être réintégrés sous Joe Biden. Ce nouveau désengagement fragilise davantage les efforts mondiaux pour freiner le dérèglement climatique.
