France

États-Unis : « On s’en tape de votre avis ! » L’échange lunaire entre une élue trumpiste et une journaliste anglaise

Nouvel éclat pour Marjorie Taylor Greene. La députée républicaine de Géorgie a interrompu et violemment rembarré une journaliste de la chaîne britannique Sky News, ce mercredi, lors d’une conférence de presse à Washington.

Alors que Martha Kelner, correspondante britannique, commençait à lui poser une question sur « SignalGate », le scandale lié à la sécurité militaire américaine, Greene l’a sèchement coupée : « De quel pays venez-vous ? » Lorsque la journaliste a répondu qu’elle venait du Royaume-Uni, la représentante de Géorgie s’est lancée dans une diatribe virulente : « On s’en tape de votre avis. Pourquoi ne retournez-vous pas dans votre pays, où vous avez un gros problème migratoire ? »

Un collègue américain à la rescousse

Dans sa lancée, l’élue trumpiste a poursuivi en l’accusant de ne « pas se soucier de ses propres frontières » et a lancé « Ne vous souciez-vous pas des femmes violées par des migrants ? »

Un journaliste américain présent a tenté de la ramener au sujet « Je suis journaliste américain ». Ce à quoi Marjorie Taylor Greene a répondu avec un grand sourire en lui donnant la parole. « Je suis journaliste américain et j’aimerais entendre votre réponse à la question de ma consœur. » Mais ce fut peine perdue.

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Une histoire d’accent ?

Contactée par 20 Minutes, la journaliste française Sonia Dridi, correspondante à Washington, nous a raconté avoir interpellé Marjorie Taylor Greene à sa sortie de la Maison-Blanche, au sujet de cet échange tendu avec la journaliste britannique.

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L’élue républicaine lui a répondu que celle-ci « racontait des mensonges sur notre président et notre administration. Elle devrait se soucier de son propre pays. » Sonia Dridi lui a alors demandé si les journalistes étrangers avaient encore leur place aux États-Unis. Une référence à un précédent incident en janvier, où Greene s’était moquée de son accent. « Moi aussi j’ai un accent [du sud des Etats-Unis]. Ça ne me dérange pas que vous en ayez un. » Puis l’élue a conclu : « Je crois beaucoup en la liberté de la presse, mais soyez respectueux envers notre président. »